vendredi 19 mars 2021

VACCINS POUR TOUS

 


(Édition 20.03.21)

 

ACTUALITÉ


Mélanie Meloche-Holubowski - Radio-Canada.ca - 17 mars 2021

Nathalie Grandvaux, directrice du Laboratoire de recherche sur la réponse de l'hôte aux infections virales au Centre de recherche du CHUM, estime pour sa part que les données disponibles sur les quelque 17 millions de personnes qui ont reçu le vaccin d’AstraZeneca en Europe et au Royaume-Uni ont de quoi rassurer. «Si on était au tout début de la vaccination, on n’aurait pas le même discours, il faudrait se poser des questions. Mais maintenant, on s'appuie sur les données disponibles, insiste-t-elle. Et 17 millions de personnes vaccinées, c'est gigantesque.»

Donc, d’avoir une trentaine de cas de thromboses sur 17 millions de personnes vaccinées en Europe, par exemple, c’est très peu, dit-elle. «En fait, c’est en dessous du nombre de thromboses qu’on observe dans la population non vaccinée», fait-elle valoir.

HISTORIQUE 1 : 1796 en Angleterre

https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/medecine-histoire-vaccination-7-dates-69733

Au XVIIIe siècle, la variole, avec ses pustules hautement contagieuses, fait des ravages parmi les jeunes enfants, dans la campagne britannique comme ailleurs en Europe. En Angleterre, on remarque que les fermiers ayant contracté la vaccine, une forme de variole affectant les vaches mais bénigne pour l'Homme, sont protégés de la variole. En 1796, le médecin Edward Jenner a l'idée d'inoculer chez un enfant du pus prélevé sur une fermière infectée par la vaccine. L'enfant résiste à la variole. Le Britannique devient le premier à expérimenter scientifiquement la « vaccination ».

HISTORIQUE 2 : 1885 à Montréal

https://ici.radio-canada.ca/sujet/ca-date-pas-dhier/actualite/document/nouvelles/article/1705325/vaccination-epidemies-variole-histoire-quebec

Montréal fait alors face à l'une des pires épidémies de variole de son histoire. À la fin de l'été 1885, la Ville est complètement dépassée par le nombre de malades. Comme si les choses n'allaient pas assez mal, des vaccins de mauvaise qualité ont obligé les autorités à suspendre la campagne de vaccination en cours.

Cette vaccination obligatoire provoque des émeutes. En septembre, l'Hôtel de Ville est pris d'assaut par des gens en colère, qui cassent des vitres à coups de pierres et tentent de mettre le feu à la maison d'un médecin vaccinateur. L'armée est même appelée en renfort.

Coûteuse en vies humaines, l'épidémie s'avère aussi désastreuse sur le plan économique.

Les théâtres de la métropole sont fermés. Le tourisme est suspendu. Les gens d'affaires sont aux abois. Toronto menace de cesser tout commerce avec la ville à cause de l'épidémie. Des inspecteurs médicaux ontariens débarquent au Québec et mettent la frontière sous haute surveillance. Tous ceux qui veulent la traverser doivent présenter une preuve de vaccination sous peine d'être refoulés. Ces mesures exceptionnelles permettront à l'Ontario de limiter les dommages. La variole n'y fera que 30 victimes, contre plus de 3000 à Montréal seulement.

HISTORIQUE 3 : 1885 à Paris

https://www.franceculture.fr/histoire/a-lorigine-du-vaccin-lhistoire-de-pasteur-et-du-petit-joseph

Puis c'est sur la rage qu'il travaille. ( À l’époque, il n’existe aucun remède et la rage conduit inéluctablement à la mort.) En isolant le virus, il fait des tests et l'injecte sur des lapins. Le virus est ensuite récupéré pour être injecté sur un autre lapin et ainsi de suite jusqu’à obtenir un virus atténué. C’est cette méthode qui sera également appliquée au petit Joseph. Le jeune garçon reçoit en tout vingt-et-une piqûres, sous la peau du ventre, d’un virus plus fort à chaque injection.

Joseph rentre chez lui, le 27 juillet et après dix jours de traitement et dix jours d’attente, le résultat tombe : il n’a pas la rage, le vaccin a fonctionné. À cette époque, Louis Pasteur était chimiste c’est le médecin Grancher qui administre les traitements. Mais pendant l’attente des résultats, il s’était réfugié dans son Jura natal, terrorisé à l’idée d’un échec. Les risques étaient immenses, la dernière injection faite au petit Joseph contenait le virus vivant de la rage. 

Une fois le garçon guéri, Pasteur publie un article sur le cas. L’histoire fait le tour du monde et les dons affluent. Un institut centré sur le vaccin est alors créé : l’Institut Pasteur.

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