samedi 28 janvier 2017

TUER L'INNOCENCE



(Publié 28.01.2017)

ACTUALITÉ


Autour d'un infanticide
Jasmina Douieb met en scène une pièce britannique où, sous le couvert de l’histoire d’une mère supposée meurtrière, se révèlent nombre de questionnements sur la manipulation de la vérité.
Quoi de plus terrible, de plus terrifiant qu’une mère qui tue ses enfants? Un crime dont est accusée Donna McAuliffe, une jeune femme névrosée, hypersensible, qui nie farouchement avoir mis fin aux jours de ses bébés adorés, Megane et Jake. Finalement relaxée faute de preuves concluantes après un procès retentissant, la fragile Donna doit se reconstruire sous le jugement et les regards suspicieux de ses proches et du monde autour.

HISTOIRE-1

Iphigénie est l'une des filles d'Agamemnon et de Clytemnestre. Le roi Agamemnon ayant encouru la colère d'Artémis, la flotte des Grecs, faute de vent, reste bloquée à Aulis. Interrogé, le devin Calchas répond que la colère de la déesse ne peut être apaisée que si le roi lui sacrifie sa fille Iphigénie. Accablé, Agamemnon s'oppose au sacrifice puis, poussé par Ménélas et par Ulysse, il accepte. Il convoque sa fille à Aulis, sous le prétexte fallacieux de la fiancer avec Achille. La jeune fille, en confiance s'approche de l'autel. Le sacrifice va être consommé.

HISTOIRE-2

L’infanticide des cadettes à Rome
Le droit romain ne disposait pas de terme technique propre pour désigner l’infanticide. Infanticidium et infanticidia, qui sont les racines étymologiques du mot en français, sont des termes qui viennent du bas latin. À Rome, on ne conservait en général que la fille aînée. La mention de deux filles dans une famille romaine est tout à fait exceptionnelle. « Tous les juristes ont relevé ce qu’on appelle la disparition forcée des cadettes». Chez les garçons, il fallait qu’il soit jugé chétif ou victime d’une malformation. Ce n’est qu’à la fin du IVe siècle que le droit de vie et mort sur ses enfants est retiré au pater familias. Lire le droit patriarcal romain.

HISTOIRE-3

Surnommée «L’infirmière diabolique», elle a travaillé dans plusieurs services de pédiatrie au Texas dans les années1980. On pense qu’elle a tué entre 11 et 46 enfants en leur administrant des doses mortelles de différentes substances entre 1981 et 1982. En 1985, elle est condamnée à 99 ans de prison pour la mort d’un enfant et à 60 ans de prison pour une tentative d’empoisonnement sur un autre. Il n’a jamais pu être prouvé de liens certains avec Genene Jones pour les autres enfants décédés.

En 1985, elle est jugée pour deux crimes d’enfants prouvés. Elle a été condamnée à 99 ans de prison pour la mort de l’un d’entre eux et à 60 ans de réclusion pour la tentative d’empoisonnement sur l’autre. La justice du Texas, lui offre la possibilité de demander tous les 3 ans, une audience en vue d’obtenir une libération conditionnelle, ce qu’elle fait tous les 3 ans.En octobre 2005, et pour la sixième fois, elle demande sa liberté conditionnelle. Cette dernière lui est de nouveau refusée.

Mais quoiqu’il advienne, elle sera, ibérée sur parole le 17 Octobre 2017, selon la loi du Texas. A cette date, Genene Jones aura effectué 33 années de prison et aura 67 ans.

HISTOIRE-4

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