(Publié 06.08.2016.)
ACTUALITÉ
Sibérie : des
rennes décimés par une épidémie d'anthrax, toute une région en quarantaine Un enfant
mort. Des dizaines de personnes hospitalisées. Une population mise en
quarantaine. Des troupeaux de rennes décimés... Que se passe-t-il dans le Grand
Nord russe ?
Cette année,
l’été est particulièrement chaud en Sibérie. Les températures moyennes avoisinent
les 35 degrés - contre 17 habituellement à la même saison. Résultat, une couche
de terre, le pergélisol, censé être gelé en permanence, est en train de
dégeler. Les conséquences sont inquiétantes. Car en se réchauffant, la terre
libère une bactérie destructrice.
HISTOIRE-1
Bactérie préhistorique
L'homme des
neiges préhistorique retrouvé momifié sous un glacier à la frontière entre
l'Italie et l'Autriche en 1991 aurait été porteur d'une bactérie causant des
ulcères gastro-duodénaux, selon une récente étude.
Les
chercheurs ont dû extraire la totalité de l'ADN provenant des résidus de
l'abdomen d'Ötzi, avant d'y rechercher spécifiquement la présence de la
bactérie. Ils ont ensuite pu reconstruire le génome vieux de 5300 ans du germe.
La souche de
la bactérie découverte chez Ötzi serait ainsi « asiatique », tandis que la
souche présente dans la même bactérie aujourd'hui en Occident se trouve plutôt
à la croisée des lignées africaine et asiatique.
Les
scientifiques n'ont pas pu confirmer si Ötzi avait souffert d'ulcères ou de
problèmes gastro-intestinaux, mais ils ont assuré que les conditions préalables
à une telle maladie étaient définitivement présentes.
HISTOIRE-2
La malédiction de Toutankhamon
En 1920 Lord Carnavon, un richissime homme
d’affaire anglais, passionné par l’Egypte, débloque des fonds pour entreprendre
des fouilles dans la vallée des Rois. Il trouve tombeau de Toutankhamon . Le
Docteur Evelyne White, proche collaboratrice de Carter, tomba dans une forte
dépression nerveuse après avoir également été une des premières à entrer dans
la chambre mortuaire. Sa maladie la poussa malheureusement à mettre fin à ses
jours trois mois plus tard. Archibald Douglas Reed, qui reçut l’ordre de
radiographier la momie avant son transport au musée du Caire, succomba quelques
jours après, suite à un malaise. Enfin les professeurs Douglas Derry et Garriès
Davis décédèrent également de mort mystérieuse après avoir examiné la momie ou
des objets sortis du tombeau. Au total, ce sont 17 personnes qui passèrent de
vie à trépas après avoir été en contact de quelque manière que ce soit avec le
tombeau de Toutankhamon… !
Une des réponses à ces maladies nous est parvenue
en 1985 lors de la restauration de la momie de Ramsès II. Son analyse a permis
de mettre à jour de petits champignons toxiques pour l’homme. Et d’après les
notes de Carter, on sait qu’une des salles de Toutankhamon en était couverte.
Après de nombreuses recherches, les scientifiques ont découvert que ces
champignons seraient à l’origine de la pneumonie à précipitines.
HISTOIRE-3
Syphilis maladie réservée aux romans du XIXe siècle et de retour.
« J'ai la vérole ! Enfin, la vraie, pas la misérable chaude-pisse, pas
l'ecclésiastique cristalline, pas les bourgeoises crêtes de coq, les légumineux
choux-fleurs, non, non, la grande vérole, celle dont est mort François Ier. »
Voilà comment Guy de Maupassant décrit la syphilis qui lui sera fatale.
Présente dans les grands romans du XIXe siècle sans jamais être citée, cette
maladie « de la honte », également appelée « vérole » ou « mal de Naples », est
de retour, comme nous l'apprend Le Parisien. « Pendant la seule année 1860,
raconte le quotidien, la syphilis avait tué 120 000 personnes en France.
Pendant longtemps, cette grande meurtrière a emporté avec elle des grands de ce
monde. » François Ier l'a contractée, mais aussi Baudelaire, Flaubert, Rimbaud,
Feydeau, des peintres comme Gauguin ou Toulouse-Lautrec, ou encore Mozart,
Beethoven, Paganini, Schubert, Schumann, Lénine, Mussolini, Staline, ou encore
l'écrivain de Karen Blixen.
La syphilis est due à une bactérie, le tréponème pâle, qui se transmet
lors de rapports sexuels non protégés. On pensait que les antibiotiques avaient
eu raison de cette infection. Las, les premiers cas réapparaissent en 1999.
Depuis, « l'augmentation est constante et progressive », confie au Parisien
Florence Lot, responsable de l'unité VIH, hépatites B et C à l'Institut de
veille sanitaire (InVS). On compte aujourd'hui environ 400 à 500 nouveaux cas
par an.
HISTOIRE-4
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