(Publié 11.06.2016)
ACTUALITÉ
Plafonner le salaire des patrons? Une hérésie
selon le pdg de M6, Nicolas de Tavernost. Lui, a d'ailleurs estimé, ce mercredi
1er juin sur France Inter que son salaire de 1,4 million d'euros n'était
"pas énorme", et fait valoir qu'il n'était pas "le mieux payé du
groupe" et que "quelques footballeurs sont bien mieux payés" que
lui. "Mon salaire d'1,4 million, c'est pas énorme", a-t-il lancé.
"Je crois à la liberté des actionnaires, ce sont eux qui fixent la
rémunération des patrons, c'est à eux de décider" mais "il faut être
transparent", a-t-il déclaré à propos de la proposition de responsable
politiques de limiter la rémunération des patrons à 100 fois le smic.
HISTOIRE-1
Au 6e siècle avant Jésus-Christ, le roi
Crésus régnait sur la Lydie (l’actuelle Turquie). Selon la légende, il
possédait une immense fortune grâce à la rivière Pactole, qui s’écoulait dans
son royaume. On trouvait dans celle-ci de la poussière d’or à l’infini.
Fier de ses richesses, Crésus voulut un jour
montrer au philosophe Solon qu’il était le plus heureux des hommes. Mais le
sage lui répondit que ce n’est qu’à la fin de sa vie qu’un homme peut dire s’il
a vraiment été heureux.
Malgré sa fortune, Crésus connut en effet de
nombreux malheurs. Son fils fut tué au cours d’une partie de chasse, et le roi
resta inconsolable jusqu’à sa mort.
HISTOIRE-2
Pape Leon XIII. Envyclique "Rerum
Novarum" 1891
Le dernier siècle a détruit, sans rien leur
substituer, les corporations anciennes qui étaient pour eux une protection. Les
sentiments religieux du passé ont disparu des lois et des institutions
publiques et ainsi, peu à peu, les travailleurs isolés et sans défense se sont
vu, avec le temps, livrer à la merci de maîtres inhumains et à la cupidité
d'une concurrence effrénée. Une usure dévorante est venue accroître encore le
mal. Condamnée à plusieurs reprises par le jugement de l'Eglise, elle n'a cessé
d'être pratiquée sous une autre forme par des hommes avides de gain et d'une
insatiable cupidité. À tout cela, il faut ajouter la concentration entre les
mains de quelques-uns de l'industrie et du commerce devenus le partage d'un
petit nombre d'hommes opulents et de ploutocrates qui imposent ainsi un joug
presque servile à l'infinie multitude des prolétaires.
HISTOIRE-3
Le terme d’aristocratie renvoie immédiatement
à une conception inégalitaire et élitiste d’une société, supposant par son
étymologie même l’existence d’une catégorie des meilleurs. La noblesse de cour
française des XVIIe et XVIIIe siècles n’échappe pas à cette définition ; elle
correspond même au sommet de la pyramide sociale, tant elle cumule les critères
de distinctions. Si l’on ne retient que le critère économique, la noblesse de
cour concentre les plus grandes fortunes de France, cumulant les propriétés
foncières, les charges et les pensions, une grande part de l’investissement
spéculatif au XVIIIe siècle.
Les rois de France vivent entourés de
nombreux membres de la noblesse, les courtisans. Pour s’attirer les faveurs du
monarque, il leur faut fréquenter régulièrement les résidences royales et
respecter l’étiquette. Si ces derniers doivent faire preuve d’une disponibilité
totale, ils sont récompensés par des pensions et gratifications financières
royale.
HISTOIRE-4
Nous invitons nos lecteurs à
nous proposer des sujets ou des additions à
des sujets traités.
N'hésitez pas
à aller liker, commenter et partager cet article sur
les réseaux sociaux Facebook, Twitter, Google+…
Aucun commentaire:
Publier un commentaire
Vous avez des histoires à ajouter ?