(Publié 30.07.2016)
ACTUALITÉ
Donald
Trump, symptôme de la peur du déclin de l'empire américain
Un profond
sentiment de déclin parcourt la culture et la politique américaines, lequel est
devenu une nouvelle fois l’un des principaux thèmes de cette campagne
présidentielle. Donald Trump, en particulier, l’a instrumentalisé avec
application pour mieux alimenter la colère fruste de ses partisans, affirmant
notamment :
Notre pays
est en train de s’effondrer. Nos infrastructures sont en train de s’effondrer…
Nos aéroports n’ont rien à envier à ceux du tiers monde.
Le
rétrécissement de la middle class américaine est une réalité économique, mais
pas seulement : il nourrit aussi un malaise d’ordre psychologique.
De manière
sans doute plus insidieuse, les débats sur la pauvreté en milieu urbain et la
délinquance s’accompagnent souvent d’un discours évoquant un déclin tous
azimuts aux États-Unis qui expliquerait l’existence de proches d’injustice et
d’inégalité très circonscrites mais profondément ancrées.
HISTOIRE-1
Le 4
septembre 476, l'abdication de l'empereur Romulus Augustule devant le général
Odoacre marquait la chute de la civilisation romaine. L'historien Raphaël
Weyland explique quelques-unes des théories liées au déclin de ce puissant
empire : une perte de contrôle du gouvernement, l'avènement du christianisme et
les assauts des barbares.
La grandeur
de l'Empire romain
L'Empire
romain a été une puissance politique et militaire. Présent de l'Écosse jusqu'à
la Syrie et de la Hongrie jusqu'au Maroc, il avait fait de la mer Méditerranée
sa mer interne. Sophistiquée, sa civilisation avait atteint une finesse dans
l'art de vivre. Une de ses forces était la tolérance religieuse et culturelle,
propice aux échanges commerciaux.
Le déclin
L'intégration
des barbares a permis une expansion de l'Empire romain, mais s'est faite avec
difficulté. Progressivement, Rome a moins bien contrôlé la manière dont elle
intégrait les étrangers. Des mercenaires dirigés par leurs chefs barbares ont
peu à peu refusé d'obéir à l'empereur.
Longtemps
païenne, Rome était devenue chrétienne au moment de sa chute. Le christianisme,
par sa volonté d'écraser toutes les autres religions, a engendré des
persécutions et davantage de guerres civiles à l'intérieur de l'Empire. Avant
de s'éteindre complètement, la civilisation romaine s'est déplacée vers
l'Orient et a eu pour capitale Constantinople
HISTOIRE-2
La fin des tanzimats
La réforme purement administrative et
technicienne des Tanzimats ne fut pas suffisante, il fallait faire naître un
mouvement de réforme de la société dans son ensemble. L’idée générale des
élites réformatrices de l’époque est qu’il faut une Constitution à l’Empire. La
première crise d’importance qui affecte l’Empire après la guerre de Crimée se
produit en 1875 lorsque les populations chrétiennes de Bosnie et d’Hérzégovine
se révoltent alors même que l’Empire connaît une crise financière grave.
Soutenues par les puissances européennes, les populations non musulmanes des
Balkans jouent un rôle de déclencheur pour les mouvements réformateurs. Ceux-ci
s’emparent du pouvoir, menés par Midhat Pacha, le Grand Vizir, et, après que le
sultan se fut suicidé dans des conditions pour le moins douteuses, le
remplacent et obtiennent la promesse de la rédaction d’une Constitution.
La guerre qui s’ouvre en 1876 coïncide donc
avec la fin de la période des Tanzimats. Le bilan de la période 1839-1876 est
contrasté : les insurrections chrétiennes, les difficultés militaires de
l’empire prouvent que les réformes n’ont pas produit les effets escomptés et
réduit la différenciation militaire entre l’ottoman et ses voisins. D’autre
part, comme le pense B. Lewis, « En 1876, la réforme était déjà allée trop loin
pour qu’il fut possible de revenir purement et simplement au passé. [...]
Qu’elle [la modernisation] avançât vite ou lentement, droit ou de biais, elle
ne pouvait plus reculer ».
HISTOIRE-3
Comment Hitler s’attaqua au chômage et
relança l'économie allemande.
Le nouveau gouvernement, déclara Hitler, «
accomplirait la grande tâche de réorganiser l'économie du pays grâce à deux
grands plans quadriennaux. L'agriculteur allemand doit être secouru afin de
subvenir à l'approvisionnement alimentaire national et, en conséquence, [il est
le] fondement vital de la nation. Le travailleur allemand sera sauvé de la
ruine par une attaque concertée et globale contre le chômage.
Comme le promit Hitler, avec son gouvernement
national-socialiste, ils supprimèrent le chômage en quatre ans. De six millions
de chômeurs en début 1933, quand il prit le pouvoir, le nombre fut réduit à un
million en 1936. (7) Le taux de chômage fut réduit si rapidement qu’il y eut
pénurie de main-d'œuvre nationale de 1937 à 1938.
HISTOIRE-4
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