dimanche 28 août 2016

CHRETIENS et MUSULMANS : complicités et confrontations


(16.04.2016)

ACTUALITÉ

La visite du couple Obama en Arabie Saoudite, au lendemain des funérailles du roi Abdallah, n’est pas passée inaperçue. Accueillie à Ryad, mardi 27 janvier, au pied de la passerelle d'Air Force One par le nouveau roi Salmane Ben Abdel Aziz, Michelle Obama est apparue aux côtés de son mari cheveux au vent, serrant la main de ses hôtes. Un crime de lèse-majesté dans ce royaume ultra-conservateur qui applique une vision rigoriste de l'islam wahhabite où la loi oblige les femmes à sortir voilées.

Si les dirigeants saoudiens, le roi en tête, n'ont pas semblé s'en émouvoir - du moins en apparence, l'attitude de la "First Lady" a fait bondir les internautes saoudiens sur Twitter

HISTOIRE-1

Lawrence d’Arabie (1917)

En son sein, l'Empire Ottoman a un nouvel ennemi à combattre. Lawrence échange ainsi ses outils d'archéologue contre des armes. Lawrence accepte de porter la tunique blanche d'un shérif offert par les arabes en signe d'une grande et forte amitié. Le combat de la libération de l'Arabie peut commencer. Les ottomans doivent être repoussés vers le nord. Lawrence veut défier les éléments en passant par le désert impitoyable du Nefud.

 L'objectif est de s'emparer de la ville portuaire bordant la Mer Rouge : Aqaba. Lawrence veut jouer sur l'effet de surprise car les ottomans ne s'attendent pas à une attaque vers l'intérieur. Cette périlleuse entreprise est risquée et manque d'échouer lors d'une dispute entre tribus arabes où un homme est tué….Lawrence obtient grâce à la prise d'Aqaba le soutien total des généraux du Caire. Ce n'est cependant que le début de la guerre. Les ottomans utilisent le chemin de fer pour transporter soldats et munitions. Le réseau ferroviaire comprend plus de mille kilomètre. Cela est une bonne occasion pour harceler les ottomans en sabotant les voies ferrées grâce à l'utilisation de la dynamite. La stratégie militaire consiste pour les troupes arabes à apparaître comme un mirage, à agir en un éclair et disparaître aussitôt.

Les bédouins appellent Lawrence, Al Lawrence. Deux mois après la prise d'Aqaba, les troupes arabes progressent jusqu'au nord de la Jordanie. Le rêve d'un royaume arabe se rapproche. Al Azrak devient le quartier général des arabes. Lawrence qui se bat pour la nation arabe reçoit un message annonçant un accord entre l'Angleterre et la France. Cet accord stipule que les deux nations se partageront l'Empire Ottoman du Moyen Orient et par conséquent l'Arabie indépendante n'est plus d'actualité. Lawrence ne dit rien aux arabes par loyauté envers sa patrie. La lutte doit pourtant se poursuivre

HISTOIRE-2

Napoléon (1798)
Cependant Bonaparte, parvient à asseoir son pouvoir sur la population en faisant la preuve de son adresse politique. Il se comporte en Égypte comme s’il en était le souverain absolu8.

Lors du Mawlid, la fête religieuse célébrant la naissance de Mahomet, il dirige lui-même les évolutions militaires organisées pour l'occasion ; il paraît à la fête et chez le cheikh vêtu à l’orientale et coiffé d'un turban. C’est à cette occasion que le Divan (notre addition : siège du pouvoir ottoman en Turquie qui avait vu Napoléon vaincre les Mamelouks qui avaient déclaré leur indépendance par rapport à  lui) ) le qualifie du titre d’Ali-Bonaparte alors que Bonaparte se proclame lui-même « digne enfant du Prophète » et « favori d’Allah ». Vers la même époque, il fait prendre des mesures sévères pour la protection de lacaravane des pèlerins qui se rendent à La Mecque. À ce sujet, il écrit lui-même une lettre au gouverneur de cette ville.

Néanmoins, les populations, nullement convaincues de la sincérité de toutes ces tentatives de conciliation, se révoltent sans cesse à cause de la prise d’impôts, devenue nécessaire pour subvenir aux besoins de l’armée. Les attaques imprévues, le poignard, tous les moyens sont licites pour exterminer ces « infidèles » venus de l’Occident. Les exécutions militaires ne font qu’exaspérer ces fureurs, elles sont loin de les éteindre. Les Français, enfin, ne sont véritablement les maîtres que du terrain qu’ils ont sous leurs pieds.

HISTOIRE-3

Les templiers  (croisades)
Les Templiers se nommèrent d’abord « Pauvres chevaliers du Christ et du Temple de Salomon ». Cette référence renvoie à l’unité supérieure des trois monothéismes et possède une forte dimension spirituelle. Elle renvoie également à l’évangile de Saint Jean, où l’image du Temple symbolise la construction intérieure de l’être[12]. Société initiatique à la spiritualité profonde, les templiers entretinrent des rapports quotidiens avec les Arabes pendant un siècle et demi. Nombre d’échanges culturels et philosophiques eurent lieu sur place, dont les conclusions furent rapportées par les membres des différents ordres en Europe (Hospitaliers, Teutoniques, etc.) grâce au maillage des communautés. Si l’on en croit René GUENON la croisade constitua finalement un terreau d’échange « où il n’y eut pas seulement des rapports hostiles (…) mais aussi d’actifs échanges intellectuels entre Orient et Occident, échanges qui (s’opérèrent) surtout par le moyen des Ordres en question. » 

Plus largement, les Croisades permirent de rétablir des «relations (culturelles) faciles », rendues impossible par le « schisme d’Orient et le blocus arabe de la Méditerranée ». Une grande partie de la philosophie antique transcrite du grec à l’arabe fut par ailleurs importée en Europe par les croisés. Cette redécouverte fut notamment rendue possible par les chrétiens vivant sur place, qui avaient réalisé un grand nombre de traductions pour les Arabes (ils étaient les seuls à connaître à la fois l’arabe, le grec et le syriaque). Les échanges avec les musulmans se produisirent essentiellement avec les mouvements proches du soufisme, comme celui des ismaéliens. Ceux-ci professaient un islam aux accents mystiques, qui se rapprochait de la spiritualité professée par les chrétiens. Accusés de déviation de la foi véritable, ces ordres furent ensuite violemment critiqués par l’orthodoxie sunnite pour cette « compromission » à l’instar d’AVERROES, accusé de « connaître les fêtes chrétiennes mieux que les fêtes musulmanes » . »

HISTOIRE-4

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