(publié 26.09.15)
ACTUALITE
Crise
de confiance sans précédent. Durant plus de cinq ans, Volkswagen a déjoué les
contrôles d'émissions polluantes des grandes agences gouvernementales. Mais le
Goliath de l'automobile n'avait pas tout prévu : une ONG a finalement
découvert l'arnaque... presque par hasard.
Martin Winterkorn, 68 ans et
depuis 2007 à la tête de Volkswagen, affirme ne s'être rendu coupable «d'aucun
manquement», mais dit «prendre la responsabilité» du scandale et remet sa
démission pour permettre à Volkswagen «un nouveau départ», selon un communiqué
du groupe.
«Je suis choqué par les
évènements de ces derniers jours. Par-dessus-tout, je suis abasourdi qu'une
faute professionnelle à un tel niveau ait été possible au sein du Groupe
Volkswagen. En tant que PDG, je prends la responsabilité des irrégularités qui
ont été trouvées pour les moteurs diesel et ai ainsi demandé au Conseil de
Surveillance d'accepter ma démission en tant que PDG du Groupe Volkswagen. Je
le fais dans l'intérêt de l'entreprise bien que je ne sois pas conscient
d'avoir commis des erreurs.
HISTOIRE-1
Abdication de juan carlos (espagne 2012)
Alors que l'Espagne traverse
une crise économique majeure, les habitudes du roi d'Espagne ont choqué le
pays. Son safari au Botswana, en 2012, a ainsi fait scandale. Le voyage était
évalué à 30 000 euros, alors que les Espagnols font face à des mesures
d'économie extrêmement sévères. Voyage au cours duquel il se fracture la
hanche, ce qui rend public le prix conséquent de l'expédition.
Début octobre 2012, le
tabloïd allemand Bild évoque également une liaison supposée de Juan Carlos avec
une aristocrate allemande. Ce qui relance sa réputation de roi
"séducteur", "coureur de jupons", explique le Monde
(article payant).
Mais c'est surtout le
scandale lié à son gendre Inaki Urdangarin et à sa fille Cristina qui entache
la royauté. La mise en examen de cette dernière, en février, pour fraude
fiscale a été un coup dur pour le roi. Le couple est soupçonné du détournement
de 6 millions d'euros de fonds publics.
HISTOIRE-2
L'abdication du roi farouk en Egypte (1952)
Dans la nuit du Mardi 22
Juillet au matin du Mercredi 23 Juillet 1952, l’armée se déploie dans toute la
capitale. Le Quartier Général d’Etat –Major est rapidement occupé par les
putschistes qui ont décidé de passer à l’action plus vite que prévu. Prévenu que
la liste de leurs noms allait être remise au souverain, le Général Mohamed
Néguib (1901- 1984) a décidé d’avancer immédiatement le coup d’état
initialement prévu au 5 Août. A 7h30, le jeune officier Mohammed Anouar Al
Sadate (né en 1918) lit un message à la radio justifiant le coup d’état par la
corruption et la trahison qui sévissent au sein du palais royal ayant causé la
défaite contre lors de la guerre contre les israéliens. Farouk est réveillé en
urgence alors qu’il réside dans son palais de Mantazah à Alexandrie. Il demande
de l’aide aux Etats –Unis qui refusent poliment une intervention militaire.
Quant aux anglais, Neguib les a avertis de représailles armées s’il tentait de
s’ingérer dans les affaires internes du pays. Farouk ordonne que l’on prépare
son yacht amarré dans la rade d’Alexandrie. Mais l’armée qui a investie
l’ancienne capitale des Ptolémée ordonne que le yacht reste à quai. Voilà le
souverain mis en résidence surveillée dans l’attente de connaître son sort. Les
putschistes sont d’ailleurs divisés à ce sujet. Entre l’exil et la condamnation
à mort, c’est la première solution qui est choisie. Le Samedi 26 Juillet, vers
10h30 une délégation remet au souverain son ordre d’abdication en faveur de son
fils et la mise en place d’une régence. Il est 18 heures quand Farouk part vers
l’Italie avec son yacht, son épouse et ses enfants après avoir passé en revu la
garde d’honneur qui le salue pour la dernière fois. …
HISTOIRE-3
Abdication de louis-philippe (france 1848)
La Révolution est d’ailleurs
sans direction et sans chef. D’autant plus redoutable qu’on ne peut traiter
avec personne pour l’arrêter.
Des deux côtés c’est
l’anarchie.
Bugeaud et Lamoricière
repoussent presque seuls les premiers [p.216] émeutiers qui se présentent aux
Tuileries. Thiers est comme annulé. Crémieux s’improvise conseiller du Roi. Il
obtient la démission de Thiers et l’appel d’Odilon Barrot, qui ne viendra pas.
Gérard remplace Bugeaud, c’est la débâcle. Dans la foule on réclame
l’abdication du Roi. Louis-Philippe, sollicité, l’annonce puis sur les
instances de la Reine et de la princesse d’Orléans se ravise. Enfin, comme la
fusillade se fait entendre, on le presse de la donner. Avec lenteur il la
rédige et la lit à haute voix : « J’abdique cette couronne que la volonté
nationale m’avait appelé à porter, en faveur de mon petit-fils, le comte de
Paris. Puisse-t-il réussir dans la grande tâche qui lui échoit aujourd’hui ! »
On voudrait qu’il instituât la duchesse d’Orléans, régente parce qu’elle est
populaire. Il répond que c’est illégal. Le duc de Nemours est donc régent, il
prend les mesures nécessaires pour le départ de la famille royale, les berlines
essuient des coups de feu.
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