mercredi 30 septembre 2015

PETITES ET GRANDES ARNAQUES


(publié 30.09.15)

ACTUALITE


Les automobilistes doivent être plus que jamais sur leurs gardes. En plein scandale Volkswagen, c’est au tour des garagistes d’être pointés du doigt par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).

Vendredi, elle a publié les résultats d’une enquête afin de vérifier le respect des règles de protection du consommateur dans le secteur de la réparation et de l’entretien automobile. Ainsi, sur 803 établissements visités, le taux d’infraction, qualifié d’« élevé », atteint 38,35 %. Conséquence : 275 avertissements, 26 injonctions et 21 procès-verbaux. De quoi justifier « une surveillance régulière du secteur par les agents de la DGCCRF ».

En effet, ces enquêteurs ont notamment constaté « un affichage tarifaire obsolète, incomplet voire inexistant surtout dans les garages indépendants : les prix sont affichés HT et non TTC, le taux de TVA n’est pas actualisé. Certaines mentions telles que le mode de calcul utilisé (temps passé ou barème constructeur), les catégories des réparations, ou le taux de main-d’œuvre manquent. Le consommateur ne connaît donc pas forcément la nature exacte des opérations réalisées sur son véhicule. »

HISTOIRE-1

La prisonnière espagnole
"La prisonnière espagnole" fait référence à une escroquerie du XVIe siècle. Un seigneur recevait une missive disant : « Une princesse espagnole très riche et très belle est détenue par les Turcs, envoyez telle somme d'argent pour la libérer et elle viendra vous épouser ».

Apparue au XVIème siècle, cette arnaque consistait, à l’origine,  à soutirer de l’argent à de riches nobles ou bourgeois. La méthode consistait à leur faire payer la rançon pour la libération d’une princesse imaginaire, prisonnière des Turcs.
La version moderne de cette escroquerie se déroule sur internet. Elle a pour cible les âmes en peine, généralement des Occidentaux, qui surfe sur Internet à la recherche du grand amour. Une jeune femme, souvent Russe, entre en contact avec eux sur les sites de rencontres et créent une relation virtuelle. Une fois la confiance installée, la jeune femme demande de l’argent (pour rejoindre le pigeon, pour échapper à la Mafia etc…).

HISTOIRE-2

Lettre de Jerusalem
L’envoi des lettres dites de Jérusalem, recommence avec une nouvelle activité et se fait jusqu’à l’étranger. Ces lettres sont adressées par des escrocs qui se disent détenus, et prétendent avoir connaissance du lieu où sont cachés des trésors immenses, appartenant à des personnes condamnées pendant la révolution, dans l’intimité desquelles ils supposent avoir vécu. Ils offrent de faire dépositaires de ces trésors la personne à laquelle ils écrivent, et par cet appât ils parviennent quelquefois à se faire avancer de l’argent. Des particuliers à l’étranger ont été dupes de cette manœuvre. Déjà le ministre de la police générale a, par diverses annonces, cherché à mettre en garde contre ce genre d’escroquerie (Journal de Paris, 5 vendémiaire an 10.)

Les “lettres de Jérusalem” constituaient une forme d’escroquerie assez répandue sous la Révolution et le Consulat, et on trouve à plusieurs reprises dans les journaux des mises en garde des autorités envers le public. Malgré cela,  les dupes étaient nombreuses.

Le célèbre Vidocq, qui est une des meilleures sources d’information concernant le milieu de la pègre, nous donne dans ses “Mémoires” des précisions intéressantes à ce sujet.

HISTOIRE-3

La légendaire chaîne de Ponzi 
Charles Ponzi un émigré Italien qui arrive aux Etats-Unis en 1903 sans un sous en poche apprend qu’un de ses compatriotes nommé Luigi Zarossi prospère au Canada avec une banque qui encaisse les économies de émigrants italiens, en leur offrant 6% d’intérêt au lieu des 2% offerts dans les autres institutions financières. Charles Ponzi y obtient un emploi et il se rend compte que Zarossi ne peut offrir autant d’intérêt qu’en puisant dans la fortune des nouveaux déposants.
en 1919 il lance sa fameuse arnaque qui fit sa notoriété.En effet, Charles Ponzi promis à ses investisseurs un rendement de 100% sur 90 jours en spéculant sur les coupons réponses internationales (plus d’infos ici).

40’000 investisseurs ont déposés 15 millions de dollars chez Charles Ponzi et ce dernier est devenu millionnaire en 6 mois, mais…

Voilà, les investisseurs étaient rémunérés seulement grâce à l’apport des nouveaux déposants et pour finir la source se tarit. Charles Ponzi, n’avait plus assez de fond pour payer ses anciens investisseurs et gros flop… seul 30 % fut redistribué aux personnes ayant fait confiance à Charles Ponzi.

HISTOIRE-4

L'homme qui vendit la tour Eiffel
Victor va se fournir en papier à en-tête de la mairie de Paris et de la société d’exploitation de la tour Eiffel, il loue une suite dans un prestigieux hôtel et va envoyer une lettre à cinq ferrailleurs susceptibles d’avoir assez d’argent pour acheter la tour Eiffel et de pouvoir être intéressés par 7 000 tonnes de fer. Il signe les documents « Victor Lustig, adjudicataire délégué de la ville de Paris », sans pression.

Un des ferrailleurs fait une offre à Lustig et Collins. Dans cinq jours, ils seront riches. En attendant, André Poisson fait un chèque en blanc, il a du hypothéquer son hôtel particulier et donne une large commission aux deux hommes. Ni une, ni deux, les deux escrocs prennent le tout et partent pour Vienne.

Lorsque Poisson se rend compte qu’il s’est fait avoir, qu’il a perdu beaucoup d’argent et son hôtel, il ne dévoile pas l’histoire à la presse. Sans doute a t’il trop honte. Et pour ça, Lustig lui en veut, il aurait adoré faire la Une : « Un escroc nommé Lustig vend la tour Eiffel à un tocard ! »

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