(publié 19.09.15)
ACTUALITÉ
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Le président de transition
a été arrêté ce mercredi par certains membres de la garde présidentielle. Des
coups de feu ont été tirés près du Palais présidentiel où se sont rassemblés
des centaines de manifestants pour «dire non au coup d’État en cours».
HISTOIRE-1
L’empereur Caligula
Une dernière conjuration
eut enfin raison du princeps : en l'an 41, après trois ans dix mois et huit
jours de règne selon Suétone, il fut assassiné dans sa 28e année par les
soldats de sa garde, sans que l'on sache qui était le commanditaire. Selon
toute vraisemblance, il s'agissait d'un meurtre domestique plus que politique.
Le Sénat, probablement après des accords plus ou moins discutables, accorda le
principat à son oncle Claude. Celui-ci épousa plus tard une autre sœur de
Caligula, agrippine la jeune, la mère du futur Néron, le dernier des
Julio-Claudiens. Juste après Tibère, Caligula, toujours de la même famille
impériale (les Julio-Claudiens), est un autre exemple extrême de l'étonnant
système politique romain. La succession familiale l'avait placé sur le trône,
les institutions ne pouvaient l'en déloger et les conjurations ne purent jamais
l'abattre : séduit par l'Orient, il comptait régner à Rome comme un prince
oriental qui, à l'exemple d'un Dieu vivant, dispose de ses sujets comme des
objets et n'a de compte à rendre à personne.
HISTOIRE-2
Osman II empereur des Turcs
Le fils d'Ahmet Ier,
succéda à Mustafa son oncle, qui avait été déposé en 1618, à l'âge de douze
ans. (Osman envoya une ambassade à Louis XIII pour réparer l'insulte que
Mustafa Ier avait faite au baron de Sancy, ambassadeur de France. Il alla
ensuite combattre les Perses, accorda des secours aux Hongrois révoltés contre
Ferdinand Ier, et envoya des flottes pour punir les Cosaques, dont les Polonais
se déclarèrent les protecteurs. )
Il marcha, en 1621, contre
les Polonais, avec une armée formidable; mais, ayant perdu plus de 90 000
hommes et 100 000 chevaux en différents combats, il fut obligé de faire la paix
à des conditions désavantageuses. Il attribua ce mauvais succès aux
janissaires, et résolut de les casser, pour leur substituer une milice
d'Arabes. Celle nouvelle s'étant répandue, ils se soulevèrent, se rendirent au
nombre de 30 000 à la place de l'Hippodrome, et renversèrent Osman du trône en
1622. On rétablit Mustafa qui fit étrangler le jeune empereur le lendemain.
HISTOIRE-3
Russie 1801
A minuit, les deux
généraux Léonce Bennigsen et Yashvil, à la tête d'une douzaine d'officiers,
pénètrent dans le palais Saint-Michel du tsar Paul Ier. Ils ont bu beaucoup de
champagne. Ils sont à moitié ivres, comme tout bon Russe, mais pleinement
décidés. Ils se faufilent dans les couloirs sombres du palais endormi jusqu'à
la porte de la chambre à coucher du tsar. Le garde posté devant n'a pas le
temps de s'étonner de leur présence à cette heure tardive que le comte Nicolas
Zoubov l'étend à terre d'un coup d'épée à la tête. Le hussard qui ouvre la
porte de l'antichambre subit aussitôt le même sort.
Ces hommes sont venus
assassiner le tsar Paul Ier ! Ils se regardent une dernière fois. L'alcool les
rend téméraires. Oui, ils sont bien d'accord pour se débarrasser de ce pingouin
qui mène la Russie à la catastrophe. Le crime commis, les comploteurs sortent de la chambre en
annonçant que le tsar est mort subitement d'apoplexie. Nicolas Zoubov court
avertir Alexandre dans sa chambre qu'il est désormais le nouveau tsar.
HISTOIRE-4
Chine : 1898
L’impératrice douairière
Tseu Hi (Cixi) tenait l’empereur Tsai Tien d’une main de fer mais lui laissait
cependant l‘initiative de se renseigner sur les moyens de développer une armée
moderne et une administration plus efficace. L’empereur autorisa que tous les
rapports traitant de la question lui furent directement adressés. K’ang
Yeou-wei, un jeune rédacteur du ministère des travaux publics, se fit remarquer
par un rapport explosif sur l’inefficacité du système… K’ang et ses amis furent
convoqués au palais à de nombreuses reprises. Durant 100 jours, se suivirent
une série d’édits impériaux bouleversant l’ordre établi, révoquant les
vice-rois, libéralisant la presse et créant un corps d’armée instruit à
l’européenne.
L’impératrice douairière
Tseu-Hi laissa faire malgré les protestations qui fusaient de tous cotés, et ce
jusqu’au jour où le vice-roi du Petchili vint la voir pour lui montrer un ordre
impérial lui commandant de se suicider. De plus, il lui apportait le témoignage
qu’un sort similaire semblait lui être réservé.
Il n’en fallut pas plus à
Tseu-hi pour réunir en secret une force armée de 10.000 hommes, menée par le
général Tong Fou-siang, lui étant tout dévoué. L’armée entoura la ville et
désarma la garde du palais. Tseu-hi présida elle-même à la saisie de l’empereur
qui fut isolé dans un pavillon situé sur l’île du Nan Hai et dont le pont
d’accès fut détruit.
Tous les réformateurs
furent arrêtés et immédiatement exécutés et les reformes abrogées, à
l’exception de la fin des examens mandarinaux dont l’abolition définitive se
concrétisera 7 ans plus tard.
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