(Édition 02.05.2020)
ACTUALITÉ
Écrasement d’hélicoptère en Europe: six
Canadiens, dont un Québécois, parmi les disparus.
Les chances de les retrouver vivants
sont faibles. Les parents de l’officier Miron Morin sont dévastés et n’ont pas
souhaité commenter cette lourde perte pour leur famille. André Alie, qui a été
son professeur d’éducation physique à l’École secondaire La Découverte de
Saint-Léonard-d'Aston, dans le Centre-du-Québec, a rendu hommage au jeune
militaire décédé tragiquement en entrevue avec TVA Nouvelles. «C’est un petit
gars qui était très sportif. Il voulait s’entraîner pour avoir les qualités
physiques pour pouvoir réussir les tests d’admission [des Forces armées
canadiennes]. C’est un petit gars qui était très sérieux dans son entraînement.
On n’était pas surpris de la voir s’enrôler», a-t-il dit. Un seul corps a été
repêché, celui d’Abbigail Cowbrough, une officière du génie des systèmes de
marine, lors des recherches menées en Méditerranée par les autorités italiennes
et grecques.
HISTORIQUE 1 : Philippa
Schuyler
Philippa Schuyler (2 août 1931 - 9 mai
1967) est née d'un père noir américain George S. Schuyler et d'une mère blanche
texane Josephine Cogdell. Philippa Duke Schuyler était une enfant surdouée et
une pianiste qui s'est fait connaître avant ses dix ans grâce à ses divers
talents. Son père journaliste et essayiste assez en vogue avait des opinions
très conservatrices, sa mère, elle, l'a élevée de manière très excentrique :
son enfance n'a pas été simple du tout.
Mais ses parents, précurseurs à leur
époque étaient convaincus de deux choses, au sujet des mariages et unions
mixtes, qu'ils :
pouvaient "revigorer" les deux
races et générer une progéniture exceptionnelle ! étaient la seule solution pour résoudre
bon nombres problèmes sociaux des états-unis ! Les méthodes d'éducation de sa mère
étaient vraiment particulières : elle croyait dur comme fer que le génie se
développait mieux dans le cadre d'un régime à base de nourriture crue, Philippa
a donc été élevée à base de pois, de carottes et d'ignames crus, agrémentés
d'huile de foie de morue et de citron en lieu de place de sucreries ...
Philippa Schuyler a été complètement
"dégoutée" durant son adolescence quand elle s'est rendue compte des
expériences menées sur elle par ses parents, de l'ambition démesurée qu'ils
avaient eu et exprimée pour elle et de ce qu'ils lui avaient fait subir. Elle a
grandi ensuite pleine de désillusions quand aux préjudices qu'elle avait subis.
Elle joua essentiellement en Europe
quittant les états-unis dès que possible, à la trentaine elle arrêta le piano
pour devenir journaliste comme son père et a été correspondante au Vietnam
durant la guerre. Elle est morte en Asie, noyée à la suite d'un crash
d'hélicoptère qui évacuait des orphelins vietnamiens (mission dans laquelle
elle s'était engagée). Plusieurs scénarios de films biographiques la concernant
ont été vendus, mais n'ont pas encore été joués. Ce sont deux stars métisses
qui vont , a priori, réparer ce manque : Alicia Keys devrait jouer son rôle
dans une prochain long métrage avec Halle Berry à la production.
HISTORIQUE 2 : Stevie
Ray Vaughan
Dernier hommage à Stevie Ray Vaughan. Musiciens
et fans ont rendu hommage hier au guitariste de blues (et de rock) Stevie Ray
Vaughan, 35 ans, tué lundi dans un accident d' hélicoptère avec quatre autre
personnes parmi lesquelles figuraient des musiciens du groupe d'Eric Clapton.
Ce guitariste texan très apprécié aux USA devait jouer en septembre à Paris.
Son style de guitare, nourri aux racines
de la musique populaire texane blanche, et du blues et rythm and blues noir lui
avait valu le surnom -justifié- de «Jimi Hendrix» blanc. Il avait appris à
jouer de la guitare dès l'âge de sept ans puis fit ses classes dans les clubs
de Dallas et Austin à treize ans. Auteur notamment d'un standard du blues
«Flood down in Texas», Stevie Ray Vaughan avait obtenu deux «Grammy Awards»
l'équivalent de nos «Victoires de la musique».
HISTORIQUE 3 : Kobe
Bryant
L’ex-star de la NBA, 41 ans, a pu être identifiée
grâce à ses empreintes digitales, ainsi que trois autres personnes qui se
trouvaient à bord de l’appareil, dont les débris se sont éparpillés sur près de
200 mètres à la suite d’un choc « à grande vitesse », selon les enquêteurs de
l’agence américaine chargée de la sécurité dans les transports (NTSB).
Ces derniers
avaient évoqué « une scène d’accident vraiment terrible ». Ils ont annoncé
mardi après-midi « en avoir fini sur le site », dont la responsabilité a été
transférée à la police maintenant que les débris ont été rassemblés et évacués
à des fins d’analyse. Les experts ont notamment utilisé des drones pour
ratisser le terrain, mais aussi tenter de « reproduire la trajectoire de
l’hélicoptère », a expliqué lors d’une conférence de presse Jennifer Homendy,
membre de la NTSB. Les enquêteurs organisaient à présent différents
interrogatoires, avec les contrôleurs aériens notamment, pour tenter de
déterminer les circonstances du crash. Mais les investigations vont encore
durer des semaines, a prévenu Mme Homendy, qui a évoqué un « rapport final »
d’ici 12 à 18 mois. La mort de la légende du basket, qui a joué durant 20 ans
pour l’équipe des Lakers, a plongé Los Angeles et le monde sportif dans
l’affliction.
Des centaines de fans ont continué mardi à venir se
recueillir devant le Staples Center de Los Angeles, tandis que son successeur
chez les Lakers, le « roi » LeBron James, a fini par exprimer sa peine lundi
soir. « Je ne suis pas prêt, mais je me lance. Mec, je suis assis là, essayant
d’écrire quelque chose, mais chaque fois que j’essaye je recommence à pleurer
juste en pensant à toi, à ta fille Gigi et à l’amitié, au lien, à la fraternité
qui nous unissaient ! », a-t-il écrit sur son compte Instagram, en mémoire au
quintuple champion NBA, l’un des sept joueurs de l’histoire à avoir inscrit
plus de 30 000 points durant sa carrière. Le stade San Siro de Milan a lui
aussi rendu hommage mardi soir à la star planétaire avant un match de Coupe
d’Italie. Kobe Bryant avait passé une partie de son enfance en Italie, où son
père, un basketteur professionnel, Joe Bryant, avait terminé sa carrière. Le
tennisman Novak Djokovic, en pleurs, a salué durant l’Open d’Australie la
mémoire de son « mentor et ami » Kobe Bryant, « l’un des meilleurs athlètes de
tous les temps ». Décision extrêmement rare, la NBA a annoncé le report du
derby initialement prévu ce mardi au Staples Center, qui devait opposer les
Lakers aux Clippers, l’autre franchise de Los Angeles.
HISTORIQUE 4 : Alia
de Jordanie
Alia Toukan est née le 25 décembre 1948 au Caire où
son père Baha Uddin Toukan était en poste diplomatique. La famille
palestinienne Toukan considérée comme l’une des plus importantes de Jordanie,
est originaire de la ville de Naplouse. L’enfance d’Alia se déroule donc
essentiellement à l’étranger au gré des affectations diplomatiques de son père.
Elle suivra notamment une partie de sa scolarité à la Church School de Londres.
Dans les années 60, l’ambassadeur Toukan devient
sous-secrétaire aux Affaires étrangères au sein du gouvernement jordanien. Alia
est alors inscrite à la Ahliyyeh School d’Amman jusqu’à la nouvelle désignation
de son père en Italie en 1965. Alia suit les cours à l’American Overseas School
puis au Rome Center of the Loyola University of Chicago où elle étudiera les
sciences politiques et la psychologie. Après un nouveau déménagement à New York
où elle étudiera les relations publiques à l’Hunter Collège, Alia Toukan rentre
en Jordanie où elle est engagée par la compagnie aérienne Royal Jordanian
Airlines, s’occupant plus particulièrement de la promotion touristique du pays.
Elle est ainsi désignée pour organiser le premier festival international de ski
nautique à Aqqaba. C’est dans le cadre
de son travail qu’elle reverra le Roi Hussein de Jordanie (ils s’étaient
croisés bien des années auparavant à Alexandrie en Egypte).
Alia est une très belle jeune femme, polyglotte,
cultivée, et très sportive qui séduit immédiatement le souverain hachémite,
alors divorcé à deux reprises et père de 5 enfants. Le 24 décembre 1972, Alia
épouse le Roi Hussein de Jordanie et devient la Reine Alia de Jordanie. Le
couple aura deux enfants Haya (qui lui ressemble énormément) née 1974 et Ali né
en 1975. Une fillette palestinienne orpheline (un avion soviétique s’était
écrasé sur sa demeure) alors âgée de 5 ans, Abir Muhansen sera adoptée par le
couple royal. La reine Alia s’investit énormément sur le terrain, multipliant
les visites dans les hôpitaux, les écoles, veillant à la modernisation des
infrastructures médicales, à la création d’orphelinats, s’impliquant aussi dans
le projet SOS Villages d’Enfants et épaulant le roi Hussein dans ses tâches
officielles en Jordanie et à l’étranger.
S’est en se rendant à l’une de ses activités officielles
que la reine Alia perdra la vie le 9 février 1977 dans un accident
d’hélicoptère à Amman. En sa mémoire, l’aéroport de la capitale jordanienne
sera rebaptisé Queen Alia International Airoport. Son décès causera une onde de
choc très importante en Jordanie. Dans ses mémoires, la Reine Noor expliquera
d’ailleurs ses réticences à accepter la demande en mariage du Roi Hussein de
peur de la réaction de la population à son égard, au vu de la très grande
popularité de la défunte.
A VOUS DE JOUER
Aucun commentaire:
Publier un commentaire
Vous avez des histoires à ajouter ?