ACTUALITÉ
AFP
22.11.17
LA
HAYE | Surnommé le « Boucher des Balkans », l’ancien chef militaire des Serbes
de Bosnie, Ratko Mladic, a été condamné mercredi à la perpétuité par la justice
internationale pour génocide, crimes contre l’humanité et crimes de guerre.
HISTOIRE-1
Les
vaincus sont-ils toujours "méchants"...
https://www.secondeguerre.net/hisetpo/po/hp_procesnuremberg.html
https://www.secondeguerre.net/hisetpo/po/hp_procesnuremberg.html
Le
procès (de Nuremberg) , pour lequel il fallut, au préalable, définir une loi écrite
internationale, érigeait en quelque sorte les vainqueurs en juges des
vaincus : il parut donc partial aux Allemands, d’autant plus qu’il
n’inscrivait pas dans sa compétence les exactions causées par des chefs
alliés.
Pour
exemple, le procès a occulté l’exécution par les Soviétiques de 4 500
officiers polonais découverts dans le charnier de Katyn, tout comme les
bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki par l’aviation américaine. Par
ailleurs, de nombreux responsables nazis en fuite ont échappé à son
verdict et certains d’entre eux ont même été utilisés et protégés par
les Alliés eux-mêmes, à l’époque de la guerre froide.
À
l’inverse, le procès pouvait passer pour être celui de la nation
allemande dans son ensemble. Or il existait des familles allemandes
anti-hitlériennes et parmi les alliés, on comptait aussi des
collaborateurs au régime hitlérien.
Du
moins les accusés purent-ils librement choisir leurs avocats et
présenter le système de défense qui leur paraissait le plus efficace.
Mais
le grand succès du procès de Nuremberg a sans doute été, au-delà de la
condamnation et du châtiment des coupables, de démonter le mécanisme de
destruction mis en place par les nazis (le processus de dénazification
en Allemagne devait suivre), et de faire reconnaître juridiquement les
crimes de guerre et les crimes contre l’humanité tout en définissant le
crime de génocide.
HISTOIRE-2
La vaincue par les autres était, pour les siens, une
"sainte".
http://www.histoire-france.net/moyen/jeanne-darc
Le seigneur Jean de Luxembourg n'a que faire de la Pucelle, il la vend aux anglais pour dix mille livres. Le roi Charles VII n'a rien fait pour sauver Jeanne, ni soldats ni argent.
Henri VI remet la jeune fille aux mains de la juridiction ecclésiastique. L'évêque Pierre Cauchon entend la juger lui-même pour hérésie, prétextant qu'elle fut capturée sur son diocèse . Jeanne est donc transférée à Rouen, solidement tenu par les Anglais. Elle est enfermée dans le donjon du château de Bouvreuil qui domine la ville. Cauchon réalise un nouveau test de virginité, mais la Pucelle est bien vierge ! Aux préliminaires du procès, il n'a rien pour l'accuser.
Des théologiens se chargent de l'interrogatoire, mais Jeanne fait preuve d'un bon sens incroyable, elle parvient à tenir tête à ses juges.Cauchon décide alors de pratiquer des interrogatoires à huis clos. Il lui demande pourquoi elle porte des vêtements d'hommes, parce que c'est plus pratique pour le voyage et indispensable pour le combat, lui répond-elle. En revanche elle refuse de reprendre des habits féminins, faut-il rappeler qu'elle dort enchaînée au milieu de deux soudards. Mais se travestir ainsi est un crime pour l'Inquisition, Cauchon a enfin un motif d'accusation. Le véritable procès peut commencer, il s'étale sur deux mois. Le 23 mai, dans le cimetière de Saint Ouen, une mise en scène publique a lieu. Après un réquisitoire d'une rare violence, Cauchon annonce à Jeanne qu'elle est condamnée au bûcher, la jeune fille de 19 ans est terrorisée. Il lui donne alors un acte d'abjuration qu'elle signe d'une croix : en s'engageant de porter des vêtements féminins, elle échappe à la mort. Les Anglais sont furieux, ils veulent l'éliminer au plus vite. Mais Pierre Cauchon sait que ce sera fait.
Dans sa cellule, Jeanne est battue, insultée et sans doute violée. Face à cette maltraitance, elle décide de reprendre l'habit d'homme. Mais Jeanne a retrouvé son courage, elle préfère aller au bûcher que de finir sa vie avec des fers.
http://www.histoire-france.net/moyen/jeanne-darc
Le seigneur Jean de Luxembourg n'a que faire de la Pucelle, il la vend aux anglais pour dix mille livres. Le roi Charles VII n'a rien fait pour sauver Jeanne, ni soldats ni argent.
Henri VI remet la jeune fille aux mains de la juridiction ecclésiastique. L'évêque Pierre Cauchon entend la juger lui-même pour hérésie, prétextant qu'elle fut capturée sur son diocèse . Jeanne est donc transférée à Rouen, solidement tenu par les Anglais. Elle est enfermée dans le donjon du château de Bouvreuil qui domine la ville. Cauchon réalise un nouveau test de virginité, mais la Pucelle est bien vierge ! Aux préliminaires du procès, il n'a rien pour l'accuser.
Des théologiens se chargent de l'interrogatoire, mais Jeanne fait preuve d'un bon sens incroyable, elle parvient à tenir tête à ses juges.Cauchon décide alors de pratiquer des interrogatoires à huis clos. Il lui demande pourquoi elle porte des vêtements d'hommes, parce que c'est plus pratique pour le voyage et indispensable pour le combat, lui répond-elle. En revanche elle refuse de reprendre des habits féminins, faut-il rappeler qu'elle dort enchaînée au milieu de deux soudards. Mais se travestir ainsi est un crime pour l'Inquisition, Cauchon a enfin un motif d'accusation. Le véritable procès peut commencer, il s'étale sur deux mois. Le 23 mai, dans le cimetière de Saint Ouen, une mise en scène publique a lieu. Après un réquisitoire d'une rare violence, Cauchon annonce à Jeanne qu'elle est condamnée au bûcher, la jeune fille de 19 ans est terrorisée. Il lui donne alors un acte d'abjuration qu'elle signe d'une croix : en s'engageant de porter des vêtements féminins, elle échappe à la mort. Les Anglais sont furieux, ils veulent l'éliminer au plus vite. Mais Pierre Cauchon sait que ce sera fait.
Dans sa cellule, Jeanne est battue, insultée et sans doute violée. Face à cette maltraitance, elle décide de reprendre l'habit d'homme. Mais Jeanne a retrouvé son courage, elle préfère aller au bûcher que de finir sa vie avec des fers.
HISTOIRE-3
Le
"vaincu" par les autres était, pour les siens, un "héros".
http://www.histoiredumonde.net/Vercingetorix.html
http://www.histoiredumonde.net/Vercingetorix.html
Vercingétorix mène avec succès la coalition des troupes gauloises et remporte plusieurs victoires, dont une fameuse à Gergovie, en juin -52 (Siège de Gergovie), sur le plateau rocheux de Nemossos. Grâce au retrait de César vers le nord-est, il parvient à reprendre son titre de chef des Arvernes et à rallier par la force les Éduens à sa cause.
Vercingétorix s’impose définitivement comme chef de guerre de la coalition gauloise à la bataille de Bibracte sur le Mont Beuvray en Bourgogne (selon la Guerre des Gaules). Une grande partie des peuples gaulois est alors unifiée pour la première fois de son histoire. Il veut probablement défaire César à la loyale une bonne fois pour toute et il croit en sa supériorité, bien que la moitié de ses troupes potentielles ne lui soient pas encore parvenues (elles constitueront l’armée de secours à Alésia).
Jules César mate personnellement la rébellion avec des renforts de nouvelles légions. Après avoir écrasé la cavalerie gauloise près de Dijon, il accule les forces Gauloises à Alésia, à 60 km au nord-ouest de Dijon, qu’il fait assiéger au moyen de la construction d’une énorme double fortification réalisée autour de la place forte, pour empêcher les gaulois de sortir d’Alésia et de se ravitailler en les affamant et se protéger des attaques des troupes gauloises extérieures. (Siège d’Alésia). Malgré des armées de renfort gauloises, Vercingétorix perd la partie au bout d’une quarantaine de jours de siège, qui affament ses troupes. À cause de la supériorité de son ennemi et d’un manque d’entente des peuples et divers chefs gaulois, peu habitués à se battre ensemble, Vercingétorix se rend à César. Il se constitue prisonnier et offre sa vie en échange de celle des 80 000 habitants, hommes, femmes et enfants d’Alésia.
Le restant des conjurés gaulois, d’abord emmenés par le chef de l’armée de secours Lucterius, résistent encore jusqu’à la prise d’Uxellodunum en -51, où ils connaissent un terrible châtiment.
Jules César emmène Vercingétorix comme trophée de sa longue campagne militaire en Gaule, dans l’optique de son triomphe à Rome (ce qui est une des preuves du rôle atypique et très important de l’Arverne). Il est maintenu prisonnier dans les geôles de la Prison Mamertine et est exécuté dans sa cellule avec un lacet étrangleur, sur ordre de César, en août -46, date de la célébration du triomphe sur les Gaules.
Qu'en
est-il ... et qu'adviendra-t-il de Mladic ?
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