(Publié 04.11.17)
ACTUALITÉ
"La France ne peut être
fière des conditions dont certains sont détenus sur son territoire, avec un
taux d'occupation d'en moyenne 139% et 1300 matelas au sol", "une
statistique insupportable", a-t-il dit. (le président Macron)
HISTOIRE-1
En Nouvelle-France
À Montréal, vers 1684, il y a
une prison qu’on situe dans la rue Notre-Dame, à l’ouest de la rue
Saint-Laurent. À Québec, le Palais de l’intendant abrite la prison royale
incendiée en 1713 et refaite en 1716 : « Elle comprend un cabinet pour
interroger les prisonniers, une cave pour le geôlier, une prison civile et
quatre cachots voûtés. » Des prisons toutes neuves sont construites à Montréal
et à Trois-Rivières, vers 1718, dans lesquelles on trouver « une salle
d’audience pour le tribunal, un logement pour le geôlier ou concierge, une
prison civile et deux cachots ».
La loi impose aux détenus
d’avoir les fers aux pieds et d’être enfermés toute la journée : « Nourris de
pain et d’eau, enfermés dans des cachots humides et froids où ils contractent
maladies et fièvres, les prisonniers canadiens croupissent, inactifs, au fond
de leur cachot.
HISTOIRE-2
Durant la Révolution française
« On estime qu’il y avait
entre 20 et 25 000 prisonniers de droit commun pendant la Révolution. Pendant
les premières années la séparation des détenus selon les peines infligées,
prévues par le Code, se heurte au problème des locaux : aux anciennes prisons
s’ajoutent couvents, séminaires et autres biens d’église confisqués au profit
de la nation. Les projets d’aménagement se heurtent au manque d’argent et de
temps, ce qui entrave certes l’humanisation prévue, mais entraîne aussi un
régime pénitentiaire peu sévère, fait surtout d’un enfermement collectif
favorisant la vie sociale, les trafics et aussi les évasions, d’autant que
plusieurs autorités se disputent le contrôle des établissements, le geôlier
étant souvent le seul maître réel » ( Jean Claude FARCY, Approches historiques
de la peine, cours Ecole Nationale de la Magistrature, 1999- 2003.)
HISTOIRE-3
Au Moyen-Âge
Au Moyen-Âge, le pouvoir royal n'avait pas
prévu de budget que ce soit pour les locaux ou pour une administration
pénitentiaire. Les geoles se sont donc installées dans toutes sortes de
baiments (chateau, base des tours, muraille ou simple maison en ville). Il
existe un grand nombre de chambres ou salles èa l'intérieur des geoles, ayant
chacune une destination particulière. Les prisonniers insolvables ne pouvaient
payer leur entretien au sein des geoles royales. Ils étaient donc pris en
charge par le roi. Ils ne recevaient qu'une maigre quantité de pain et de
l'eau. Les conditions de détention étaient difficiles. Mais la prison médiévale
n'était pas un mouroir. .Elle n'était que préventive. Les grands criminels
étaient enchaînés ou placés au fond des fosses. Les évasions étaient néanmoins
très nombreuses. Les exécutions capitales, fréquentes tout au long du
Moyen-Âge, semblent se ralentir à la fin du XVième siècle au profit du
bannissement. On commence aussi à condamner à la prison.
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