(Édition 28.11.20)
ACTUALITÉ
Arecibo : les terribles images de son effondrement
LAprès l'effondrement du radiotélescope d’Arecibo
(Porto-Rico), ce mardi 1er décembre 2020, la National Science Foundation (NSF,
États-Unis), propriétaire de l'installation, a mis en ligne une incroyable
vidéo de la scène. On y découvre le moment précis -- à 8 heures du matin, heure
locale -- où des câbles se brisent au sommet de l'une des trois tours du
radiotélescope, laissant la plate-forme réceptrice de 900 tonnes tomber sur le
réflecteur, 120 mètres plus bas. Le tout s'est joué alors que des scientifiques du monde entier se
mobilisaient pour demander à la NSF de revenir sur sa décision annoncée fin
novembre de fermer l'installation suite à des dommages jugés irréparables
causés par la rupture de deux câbles supports. Sur la vidéo publiée par la NSF,
des images prises par une caméra située dans le centre de contrôle des
opérations d'Arecibo. Mais aussi, grâce à la réactivité d'un opérateur, des
images capturées par un drone au moment de l'impact.
HISTORIQUE 1 : Le colosse de Rhodes
https://www.merveilles-du-monde.com/Sept/Colosse-de-Rhodes.php
Le colosse de Rhodes était une statue d'Hélios, le
dieu Soleil, en bronze, dont la hauteur dépassait trente mètres, œuvre de
Charès de Lindos. Souvenir de la résistance victorieuse à Démétrios Ier
Poliorcète (-305 à -304), érigée sur l'île de Rhodes vers -292, cette
gigantesque effigie d'Hélios, dieu tutélaire de la ville de Rhodes, fut
renversée en -227 ou -226 par un tremblement de terre. Cassée au niveau des
genoux, elle s'effondra et tomba en morceaux. La statue brisée resta sur place
jusqu'en 654. Il ne reste plus aujourd'hui la moindre trace du colosse. Elle
était considérée dans l'Antiquité comme la sixième des Sept Merveilles du
monde.
La construction fut longue et laborieuse. Le
colosse était intégralement constitué de bois et de bronze. Il fallut d'abord
constituer une âme en bois. Une fois le « squelette » mis en place, la
structure fut recouverte avec d'immenses plaques de bronze. La fonderie de
l'île ne suffisant pas à assumer les besoins d'une telle entreprise, du bronze
fut importé en grande quantité. Le financement pour payer le bronze importé fut
tiré de la revente des armements abandonnés par l'armée de Démétrios Ier
Poliorcète lors du siège de Rhodes.
Le fait que la statue soit en bois et recouverte de
bronze et qu'elle surplombe l'entrée du port, divise certains historiens. En
effet, il est difficile d'imaginer qu'une œuvre d'un tel poids repose
uniquement sur un squelette en bois. Elle était lestée de pierres, et
construire une statue d'une pareille taille est quasiment impossible. C'est
d'ailleurs cette prouesse technique qui lui a valu sa place dans la fameuse
liste des Sept Merveilles du monde.
Le colosse fut mis à bas par un tremblement de
terre autour de l'an -227/-226. Techniquement, le tremblement de terre exerça
une torsion sur les genoux de la statue. L'amoncellement de bois et de bronze
ainsi constitué par l'écroulement de la statue fut, dans un premier temps,
laissé sur place car un oracle aurait défendu aux habitants de redresser la
statue1. D'après la Chronique de Michel le Syrien, le colosse fut
définitivement détruit vers 654, par une expédition arabe, sous le commandement
de Muawiya Ier, lieutenant du calife Othmân ibn Affân, qui emporta les vingt
tonnes qui restaient du colosse (treize tonnes de bronze et sept tonnes de
fer), pour les vendre à un marchand juif d'Émèse.
HISTORIQUE 2 : Cathédrale de Beauvais
Le chœur le plus haut du monde
Tout commence lorsque l’évêque de Beauvais décide
en 1225 de construire une des cathédrales les plus gigantesques du royaume.
Malheureusement, d’incessantes querelles entre le roi, l’évêque et la commune —
et un manque évident de fonds — ralentissent considérablement le chantier. Les
travaux, qui commencent par le choeur, n’en finissent pas. Il faudra 50 années
en tout pour terminer juste cette partie de l’édifice ! La toute première messe
n’y est célébrée qu’en 1272. Visible à des lieux à la ronde, les fidèles sont
impressionnés par la hauteur de l’édifice. Il atteint une hauteur de voûte
jamais égalée : 48,5 mètres. Mais cette prouesse technique n’est pourtant pas
sans risque. En novembre 1284, c’est la catastrophe : les parties hautes du
chœur s’effondrent. Par chance la charpente résiste, limitant ainsi l’ampleur
des dégâts. L’évêque ne se décourage pas et décide de reconstruire le chœur,
tout aussi haut !
HISTORIQUE 3 : Église Sainte-Marie de Stralsund
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Sainte-Marie_de_Stralsund
L'église Sainte-Marie de Stralsund est l'église principale de Stralsund
en Mecklembourg-Poméranie-Occidentale (Allemagne). Elle possède un
déambulatoire et des absidioles.
Avec sa flèche culminant à 151 m, elle est le plus
haut bâtiment du monde de 1549 à 1569, date à laquelle elle se fait détrôner
par la Cathédrale Saint-Pierre de Beauvais, puis elle le redevient quatre ans
plus tard suite à l'effondrement de cette dernière.
En 1647, sa flèche s'écroule, frappée par la
foudre, et elle cède la place de plus haut bâtiment du monde, qu'elle aura
occupée pendant près d'un siècle, à la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg. Un
nouveau clocher avec une coupole baroque est alors construit et terminé en
1708, culminant à 104 mètres.
HISTORIQUE 4 : Québec Viaduc de la Concorde
https://fr.wikipedia.org/wiki/Viaduc_de_la_Concorde
Le viaduc de la Concorde était un viaduc construit
en 1970 pour permettre au boulevard du même nom d'enjamber l'autoroute 19
(autoroute Papineau) à Laval, dans la banlieue de Montréal, au Québec. Il s'est
effondré le 30 septembre 2006, vers 12 h 301, écrasant deux voitures et leurs
cinq occupants, tués sur le coup. Six personnes qui circulaient sur le viaduc
ont également été blessées.
Les opérations de secours ont duré toute la soirée
et une partie de la nuit suivant l'effondrement de la structure. De puissantes
grues ont été nécessaires pour dégager l'autoroute des morceaux du tablier qui
pesaient environ 600 tonnes. La moitié du tablier qui ne s'était pas effondrée
a été démolie le 7 octobre. Le viaduc de Blois, du même type que celui de la
Concorde, a été démoli le 21 octobre 20062. Les deux viaducs ont été
reconstruits au coût d'environ 10 millions de dollars et rouverts en juin 2007.
Laval avait déjà connu un événement similaire
quand, en juin 2000, des poutres du viaduc du Souvenir en construction sont
tombées sur l'autoroute des Laurentides, faisant un mort. Le viaduc de la
Concorde a été construit en même temps que l'autoroute 19, à Laval, décidée
dans la foulée de l'ouverture du pont Papineau-Leblanc. L'ensemble a été conçu
par la firme Desjardins, Sauriol et Associés (aujourd'hui Dessau). Comme c'est
encore souvent le cas aujourd'hui,[évasif] cette firme était également
responsable de la surveillance des travaux. Quatre viaducs étaient prévus: deux
au boulevard St-Martin, un au boulevard de Blois et un dernier au boulevard de
la Concorde3. Inter State Paving, une petite entreprise fondée six ans
auparavant par le futur sénateur Pietro Rizzuto, a assuré la construction de
l'autoroute. Comme l'entreprise avait peu d'expérience dans l'érection de
viaducs, elle a confié ce travail à une kyrielle de sous-traitants, dont le
Laboratoires Ville-Marie, filiale de Desjardins Sauriol et Associés, Francon
pour les poutres précontraintes, Coffrage Dominion pour les coffrages, Acier
d’armature de Montréal (« AAM ») pour la fourniture des aciers d’armature et
leur pose, Prud’Homme & Frères ltée, pour la fourniture du béton, qui
sous-traite la mise en place du béton à Coffrage Dominion. AAM retient lui-même
les services d’un sous-sous-traitant, spécialisé dans la pose d’aciers
d’armature.
À VOUS DE JOUER
Aucun commentaire:
Publier un commentaire
Vous avez des histoires à ajouter ?