(Édition 15.06.19)
ACTUALITÉ
Lundi 27 mai, l’Organisation mondiale de la santé (OMS)
annonçait l’entrée du burn-out, un concept qu’on traduit souvent en français
par « épuisement professionnel » ou « surmenage », dans la Classification
internationale des maladie avant, finalement, de se rétracter le lendemain.
C’est une douche froide pour les partisans de sa reconnaissance qui militent
depuis plusieurs années pour l’obtenir.
HISTORIQUE 1 : Ankor
Le 22 avril, une femelle éléphant est morte d'épuisement
près du temple d'Angkor Vat au Cambodge. Décédé d'une crise cardiaque, l'animal
était utilisé depuis 15 ans pour transporter sur son dos des touristes.
Si certains rêvaient encore de se promener à dos
d'éléphant, l'histoire de Sambo devrait suffire à les convaincre d'y renoncer.
Cette éléphante âgée de 40 à 45 ans est morte le 22 avril dernier près du
temple Bakheng à Angkor, l'un des principaux sites touristiques au Cambodge.
HISTORIQUE 2 : Tchekhov
"A vingt ans, nous sommes tous des héros nous
entreprenons tout nous pouvons tout mais, à trente ans, nous sommes fourbus et
ne valons plus rien. Par quoi expliquer cette fatigue ?"
Ivanov (1887) de Anton Tchekhov
HISTORIQUE 3 : Charles-Quint
Epuisé par ces luttes constantes durant une quarantaine
d'année, Charles Quint décide d'abdiquer, en 1555.
Cependant, les conditions politiques ne permettent pas la
transmission de l'héritage à une unique personne, il cédera d'abord les
Pays-Bas (en 1555) et l'Espagne (en 1556) à son fils Philippe II, puis les
possessions autrichiennes et la dignité d'empereur romain germanique à son
frère cadet, Ferdinand Ier de Habsbourg, en 1556. Ce dernier est définitivement
élu le 24 mars 1558 empereur romain germanique.
HISTORIQUE 4 : karōshi mort par surmenage
Le nombre de demandes de compensation liées à des dècès
causés par un excès de travail sont en forte augmentation au Japon. Entre mars
2014 et mars 2015, 1.456 demandes ont ainsi été enregistrées, selon les données
fournies par le ministère du Travail.
Ce phénomène du travail excessif causant la mort est
tellement fréquent au Japon qu'il a un nom, «Karoshi». Les autorités en
distinguent deux types, la mort liée à une maladie cardiovasculaire causée par
un excès de travail et le suicide causé par un stress trop important lié au
travail. Et leur qualification obéit à des critères précis. Pour les décès liés
à une maladie cardiovasculaire, il faut que l'employé ait travaillé 100 heures
supplémentaires le mois précédent ou plus de 80 heures au cours de deux ou
trois mois lors des six mois précédents. Et un «karoshi» par suicide est
considéré comme tel s'il est lié a un excès de travail de 160 heures au moins
le mois précédent, ou plus de 100 heures lors de trois mois consécutifs.
A
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