ACTUALITÉ
Il ne faut pas se tromper sur les raisons qui ont conduit
Valérie Pécresse à annoncer sa décision de quitter Les Républicains, son parti
depuis qu’elle fut élue députée en 2002, voilà maintenant 17 ans. Car les
explications qu’elle a publiquement avancées frisent parfois l’incohérence.
« Parti cadenassé » ? La critique valait sans doute
lorsque Laurent Wauquiez tenait les rênes du parti. Elle est, en apparence du
moins, dénuée de fondement depuis que ce dernier a démissionné… Valérie
Pécresse aurait pu, au contraire, saisir l’occasion de briguer la présidence de
LR. Mais, pas plus qu’en 2017, lorsque Wauquiez s’était présenté et qu’elle
avait renoncé à l’affronter, elle ne souhaite aujourd’hui mettre les mains dans
ce cambouis-là.
HISTORIQUE
1 : Jeanne de Naples
"La Belle Jeanne est, pour nous autres Provençaux,
ce que Marie Stuart est pour les Ecossais : un mirage d'amours rétrospectives,
un regret de jeunesse, de nationalité, de poésies enfouies. Et les rapports ne
manquent pas entre les deux royales et tragiques enchanteresses." Ainsi
s'exprimait Mistral dans la préface de son drame La Reino Jano. Jeanne 1ère
(1326-1382) descendait de Charles d'Anjou, frère de Saint Louis, qui apporta à
la maison d'Anjou à la fois le comté de Provence et le royaume de Naples. C'est
ainsi que Jeanne, à dix-sept ans, désignée comme héritière par son grand-père
Robert d'Anjou, devint Reine de Naples, comtesse de Provence et de Forcalquier,
au grand dam de ses oncles les princes de Tarente et de Duras (Durazzo). Jolie,
charmante, frivole dans sa jeunesse, elle supporta toute sa vie le soupçon de
complicité dans l'assassinat en 1345 de son jeune premier mari André de
Hongrie, d'autant que moins d'un an après, elle se remaria avec son cousin
Louis de Tarente, l'instigateur du meurtre. Le pape Clément VI la déclara
innocente, mais il est vrai qu'elle lui avait vendu sa bonne ville d'Avignon
pour 80 000 florins. Bafouée par son second mari, humiliée par son troisième,
Jaime III d'Aragon, roi de Majorque, un déréglé sexuel, elle prit un quatrième
mari, Othon de Brunswick. Au début du grand schisme, Jeanne ayant légitimement
mais imprudemment pris le parti de Clément VII, pape en Avignon, Urbain VI, le
pape de Rome, la déclara schismatique et incita son cousin, Charles de Duras,
bien que son héritier naturel, à la chasser du trône. Charles de Duras s'empara
de Naples, emprisonna la reine Jeanne et finit par la faire étouffer sous son
matelas. afin que la mort parût naturelle
HISTORIQUE
2 : Aliénor
Eléonor de Guyenne est plus connue sous son nom anglicisé
: Aliénor. Elle épouse Louis VII le Jeune apportant ainsi le duché d'Aquitaine,
dont elle est l'héritière, au royaume de France. Femme cultivé et reine des
troubadours, son caractère s'accorde mal face à son mari. Elle accompagne le
roi lors de la seconde croisade, mais le périple ne fera qu'envenimer les
relations des deux époux. La reine est répudiée en 1152.
Furieuse, elle épouse Henri Plantagenêt seulement deux
mois après sa répudiation. En 1154, elle devient reine d'Angleterre. Suivent
dix années de bonheur et de fastes pour Aliénor qui met au monde cinq enfants
dont Richard Cœur de Lion et Jean sans Terre (1166).
Mais Aliénor finit par se retirer à Poitiers dans son
duché de France pour mener une politique hostile à son époux, tout en
favorisant ses enfants. Elle fait couronner son fils Richard et paye sa rançon
lorsque celui-ci est capturé au cours de la troisième croisade. Elle s'éteint à
l'âge de 80 ans au terme d'une vie bien remplie.
HISTORIQUE
3 :Hatchepsout
Hatchepsout règne pendant environ vingt-deux ans, entre
1479 avant JC et 1457 avant JC. Son règne est majoritairement pacifique, marqué
par une croissance du commerce (d’ivoire, de bois d’ébène, de bois de cèdre,
d’huiles, d’encens, de cuivre, de turquoise…). Elle établit des routes
commerciales, ouvre des mines, finance des expéditions. Elle lance également
une campagne militaire contre la Nubie pour remplacer le vice-roi et,
peut-être, contre la Palestine. Grande bâtisseuse, elle initie de nombreux
projets de construction, d’obélisques, de monuments et de chapelles. Elle
produit également de nombreux statuaires, et fait restaurer des temples.
Hatchepsout meurt lors de sa vingt-deuxième année de
règne, à environ cinquante ans. Elle n’est pas enterrée dans sa tombe de Grande
épouse royale, initiée lors du court règne de son époux, mais dans une tombe de
pharaon. Vers la fin du règne de Thoutmôsis III, il a été tenté d’éliminer le
nom de Hatchepsout de documents, de monuments, et des statues la représentant
ont été brisées. Cette tentative d’effacement visait peut-être à lui redonner
un statue de simple régente.
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