Publié (04.11.2016)
ACTUALITÉ
(Québec et
Montréal) L'espionnage des sources des journalistes porte atteinte à la valeur
fondamentale de la liberté de la presse, a souligné le premier ministre
Philippe Couillard au milieu d'une nouvelle journée de tourmente pour le chef
de police Philippe Pichet.
Devant les
révélations «graves» sur la filature électronique du journaliste de La Presse
Patrick Lagacé, Québec a annoncé la mise en place de trois mesures pour
resserrer les contrôles de ces mandats de surveillance.
«On fait face
à un enjeu majeur pour une société démocratique. Je veux assurer la population
et les médias que je les soutiens dans leur travail, dans la protection des
sources journalistiques», a soutenu M. Couillard en point de presse, flanqué de
ses ministres de la Justice et de la Sécurité publique, Stéphanie Vallée et
Martin Coiteux.
HISTOIRE-1
17 février 1852
Louis-Napoléon
censure la presse
Le président
de la République Louis-Napoléon Bonaparte établit un ensemble de mesures
préventives et de sanctions visant à museler la presse. Par décret, il est
interdit aux journaux de rendre compte des débats parlementaires et des procès
autrement qu'en reproduisant les procès-verbaux officiels. La censure des
images est rétablie. Les journaux ne respectant pas ce décret pourront être
suspendus après un avertissement et définitivement supprimés s'ils récidivent.
Entre mars 1852 et juin 1853, 91 avertissements seront délivrés par le ministre
de la Police, Maupas.
HISTOIRE-2
1826.Charles X
contrôle les journaliste
La chute de Villèle
: le projet de loi avait comme objectif, selon le comte de Villèle, de
préserver les grands domaines d’un morcellement inéluctable (cela permettait au
premier ministre de s’assurer du soutien de la noblesse, favorisée grâce à
cette loi.).
Toutefois, les
discussions furent très vives à l’assemblée, car la loi d’aînesse, si elle
était acceptée, briserait un des acquis de la Révolution et de l’Empire. Les
députés décidèrent donc de la rejeter en mars 1826.
Mais Villèle,
considérant peu de temps après que l’échec de la loi d’aînesse était du à la
trop grande influence politique des médias, décida de présenter à l’assemblée
une nouvelle loi sur la Presse. En effet, le premier ministre souhaitait
accroitre les taxes payées par les journaux, ainsi que renforcer la censure. En
cas de procès, seraient responsables le journaliste ayant écrit le texte,
l’éditeur, et le propriétaire du journal.
HISTOIRE-3
Mikhaïl Koltsov URSS
La police
secrète s'était d'autre part inquiétée des visites de Koltsov à Maxime Gorki,
placé sous la surveillance vigilante et permanente des tchékistes. Chacune de
ces rencontres était minutieusement enregistrée. Et le voyage que fit Koltsov
avec Malraux chez Gorki, en Crimée, lui sera officiellement reproché: on lui
imputera de l'avoir organisé à des «fins d'espionnage», pour soutirer à Gorki
le contenu de ses conversations avec Staline et le transmettre aux services de
renseignements français par l'intermédiaire de Malraux ! La police s'intéressa
aussi aux contacts de Koltsov avec Antoine de Saint-Exupéry, lié à ce dernier
par leur passion commune pour l'aviation. Bref, un véritable échafaudage
d'accusations...
Sur ordre de
Staline, Koltsov fut fusillé.
HISTOIRE-4
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