(Publié 23.07.2016)
ACTUALITÉ
La décision était très attendue. Le Tribunal
arbitral du sport (TAS) de Lausanne (Suisse) a rejeté, jeudi 21 juillet,
l’appel du comité olympique de la Fédération de Russie et des 68 athlètes
russes qui contestaient leur suspension par la Fédération internationale
d’athlétisme (IAAF) et leur inéligibilité pour les Jeux olympiques (JO) de Rio
de Janeiro (Brésil) , qui débutent le 5 août.
HISTOIRE-1
Premier Jeux olympiques modernes 1896
La période suivant la naissance de l'État
grec en 1830 après la Guerre d'indépendance souligne les relations
conflictuelles avec l'Empire ottoman. De même, les divisions entre le pouvoir
royal et le peuple se font nombreuses. Toute politique nationale est alors
orientée vers l'unification du peuple grec au sein d'un même territoire et
donc, en opposition aux Turcs, vers l'agrandissement du territoire par le
conflit armé ; c'est la Grande Idée. Pour les nationalistes grecs, l'organisation
des premiers Jeux olympiques modernes permet de renforcer le lien avec l'Europe
occidentale où l'opinion philhellène est très diffuse. Mais plus encore, le
rendez-vous olympique permet d'exacerber le sentiment national qui se manifeste
lors de la victoire du Grec Spyrídon Loúis lors du marathon.
Le différend gréco-turc fait écho à la
rivalité franco-allemande élevée à son apogée depuis la Guerre de 1870. Absente
du congrès olympique de 1894, l'Allemagne ne garantit sa participation aux Jeux
qu'en mars 1896 après que Coubertin ne réfute les suspicions selon lesquelles
la participation de la France serait conditionnée par la non participation de
l'Allemagne et vice versa51. Au nom de ce patriotisme, les gymnastes français
refusent de se rendre à Athènes.
HISTOIRE-2
Au début de 1980, le président américain
Jimmy Carter demande au Comité olympique de son pays de ne pas envoyer
d'athlètes aux Jeux d'été de Moscou afin de protester contre l'intervention
militaire de l'URSS en Afghanistan. Le Comité approuve le président par une
forte majorité au mois d'avril. Une cinquantaine de pays se joindront aux
Américains et décideront, eux aussi, de ne pas envoyer de délégation à Moscou
(Japon, République fédérale d'Allemagne, Canada, etc.). Lorsque les Jeux
débutent, le 19 juillet, seulement 81 pays sont au rendez-vous. Quatre ans plus
tard, l'URSS rendra la pareille aux États-Unis en refusant de participer aux
Jeux d'été de 1984, à Los Angeles. Le geste sera imité par une quinzaine
d'autres pays, la plupart du bloc de l'Est. L'amélioration du climat politique
permettra aux Jeux de Séoul, tenus en 1988, de réunir les grandes nations du
monde.
HISTOIRE-3
Jeux de Berlin 1936
Le président du Comité national olympique
américain d'alors, Avery Brundage, antisémite chevronné, nazi convaincu et
membre actif de deux associations ultra-racistes outre-Atlantique, America
First et Sigma Alpha Epsilon Fraternity, relativement secrètes et toutes deux
proches du tristement célèbre Ku Klux Klan, convainquit les États-Unis
d'Amérique, sous prétexte que "les Juifs étaient bien traités par le
Reich", de ne pas boycotter ces Jeux de Berlin.
C'est précisément pour ces services alors
rendus à la cause olympique que ce très zélé disciple d'Hitler, et que Göring
recevait régulièrement en grande pompe, fut nommé en 1952 président du CIO,
puis, en 1972, "président d'honneur à vie" lui aussi !
HISTOIRE-4
Nous invitons nos lecteurs à
nous proposer des sujets ou des additions à
des sujets traités.
N'hésitez pas
à aller liker, commenter et partager cet article sur
les réseaux sociaux Facebook, Twitter, Google+…
Aucun commentaire:
Publier un commentaire
Vous avez des histoires à ajouter ?