(Édition 24.09.21)
ACTUALITÉ
(Moscou)
La Biélorussie a prévenu vendredi qu’elle « riposterait sévèrement » à toute
attaque la visant, dénonçant le déploiement d’importants effectifs militaires
par la Pologne à la frontière polono-biélorusse, en pleine crise migratoire. «
Il semble que nos voisins à l’Occident, notamment, la Pologne […], soient prêts
à déclencher un conflit dans lequel ils aimeraient entraîner l’Europe », a
déclaré le ministre biélorusse de la Défense, Viktor Khrenine, dans un message
vidéo.
«
Les forces armées de la Biélorussie sont prêtes à riposter sévèrement à toute
attaque », a-t-il prévenu.
Des
milliers de migrants voulant se rendre dans l’UE sont bloqués depuis plusieurs
jours à la frontière entre la Biélorussie et la Pologne.
Face
à l’afflux de personnes à ses portes, la Pologne, pays membre de l’UE et de
l’espace Schengen, y a déployé quelque 15 000 militaires et érigé une clôture
surmontée de fil de fer barbelé.
HISTORIQUE-1 :
USA XIème siècle
Face
à l’avancée des migrants au Mexique, Trump va déployer l’armée à la frontière. Malgré
la fatigue croissante, les migrants honduriens ont poursuivi jeudi leur périple
dans le sud du Mexique, en direction des États-Unis qui s’apprêtent à déployer
800 militaires à la frontière pour les stopper.
«
Oui, nous y sommes arrivés! » ont lancé les migrants en arrivant dans cette
localité de 50 000 habitants.
D’autres,
qui avaient pu monter sur des camions pour effectuer l’étape, les avaient
précédés et se détendaient en jouant au football ou en se lavant dans la
rivière. Face à l’avancée des migrants au Mexique, Trump va déployer l’armée à
la frontière. La « caravane » doit encore parcourir plus de 3000 km pour
atteindre la frontière des États-Unis, ce qui devrait lui prendre environ un
mois et demi, selon leurs calculs. Face à l’avancée des migrants au Mexique,
Trump va déployer l’armée à la frontière. « La seule chose dont j’ai peur c’est
qu’ils nous renvoient au Honduras », confie à l’AFP Angel Josué Flores, un
maçon de 20 ans, tandis qu’un hélicoptère de la police fédérale survole les
migrants à basse altitude. Face à l’avancée des migrants au Mexique, Trump va
déployer l’armée à la frontière. Alejandra Lopez, 28 ans, travaillait dans une
entreprise de textile de San Pedro Usula, quand son mari a été tué, il y a six
mois, par le gang criminel des Maras
HISTORIQUE
2 : 1566 USA
http://liensprotestants.over-blog.com/article-30140448.html
En
1566 un puritain écrit : « si le prince
ordonne de faire ce que Dieu n’a point ordonné nous devons refuser de lui obéir
et subir patiemment les rigueurs de la loi, car la vraie obéissance est due
d’abord à Dieu et ensuite seulement au prince ». On voit ici que l’opposition
religieuse prépare l’opposition politique. Le roi étant chef de l’Église
d’Angleterre, les questions religieuses deviennent en effet facilement
politiques ! Arrestation de puritains en Angleterre au début du 17ème siècle.
Sous
le règne d’Élisabeth, dès 1588, apparaissent les premières persécutions. En
1593 John Penry, l’auteur du Marplelate tracts (un pamphlet contre les
évêques), est arrêté et pendu pour crime de rébellion ! Le roi Jacques Ier,
bien qu’écossais d’origine, rappelle son attachement à l’anglicanisme. À la
conférence de Hampton Court, face aux puritains qui critiquent l’organisation
épiscopale, il s’exclame « pas d’évêques, pas de roi, pas de noblesse ». Le
puritanisme devient donc une opposition politique qui prendra sa forme
antimonarchique la plus avancée avec Cromwell… Histoire à suivre…
Progressivement
l’idée de partir pour les Amériques fait son chemin. Les puritains forment une
petite minorité qui a les plus grandes difficultés à maintenir ses convictions
religieuses propres, sa langue et ses coutumes. Déjà on observe des mariages
entre puritains et réfugiés wallons. Le ralentissement économique et les
troubles politiques (certains puritains sont soupçonnés d’arminianisme ; la
trêve avec l’Espagne se termine) finissent de convaincre John Robinson. Le
départ pour l’Amérique est une façon de préserver la communauté. Ceux qui
resteront seront assimilés rapidement. Les discussions ayant échoué avec la
compagnie hollandaise des Indes occidentales, les puritains se tournent vers
les marchands anglais. À Delfshaven ils montent à bord du Speedwell puis, en
Angleterre, rejoignent le Mayflower. Robinson pour raison de santé ne partit
pas et mourut à Leyde. En revanche parmi les partants, on compte William
Bradford[3] qui devint gouverneur de la colonie de Plimoth plantation . Son
journal est une source historique exceptionnelle sur les trente premières
années de la colonie puritaine.
HISTORIQUE
3 : 410 ROME
Des
« invasions » aux « migrations », l’évolution vue au travers de représentations
picturales.
Éloignons
nous quelque peu du domaine archéologique, pour nous ouvrir sur une autre
vision des migrations barbares, celle de l’art. Cet article aura en fait pour
but de retracer l’évolution et les différentes visions des mouvements de
populations barbares, au travers d’exemples picturaux. L’expression « Les
Grandes Invasions » est encore couramment utilisée à l’oral comme à l’écrit,
cependant la communauté scientifique tend à corriger cette vision à sens
unique, fermée et qui apparait comme dépassée aux vues des recherches et
connaissances actuelles, avec l’utilisation d’un terme moins connoté, les
migrations. Il permet d’ouvrir sur plusieurs explications aux arrivées barbares
dans l’Empire romain sans qu’elles ne soient obligatoirement dues à un désir de
conquête guerrière.
L’arrivée des Huns depuis l’est et les plaines asiatiques force les peuples germaniques à se déplacer vers le limes de l’Empire. Au cours du IIIe et au IVe siècle, il devient courant que des populations barbares soient installées dans les provinces romaines. Certaines sont d’ailleurs fédérées et peuvent servir au sein de l’armée romaine, c’est le cas pour les Wisigoths ou les Francs dans les provinces gauloises. Ces arrivées ne ressemblent pas véritablement à ce que pourrait définir le terme « invasions », mais plutôt à de simples migrations de peuples contraints pour différentes raisons à quitter leur terre, pour s’installer ailleurs. D’autre part, on voit des peuples pénétrer dans l’Empire romain pour piller ses richesses par raids au IIIe siècle, mais ils ne s’installent pas sur les lieux et retournent généralement sur leurs terres. Enfin, on voit tout de même au cours du Ve siècle ce qui pourrait s’apparenter à la définition d’invasion, avec les différents sacs de Rome en 410 et en 455 par les Wisigoths d’Alaric Ier, puis les Vandales de Genséric, même si, là encore ils quittent l’Urbs par la suite et procèdent à des « sacs respectueux ».
À
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