(Édition 05.09.21)
ACTUALITÉ
Nancy Laberge, propriétaire de V Extermination, à Alma, peut
toutefois confirmer la hausse majeure du nombre de guêpes cet été. « Je dirais
qu’il y en a au moins trois fois plus qu’à l’habitude »
Des tonnes de guêpes... et de piqûres. Non seulement y a-t-il
plus de nids, mais les nids sont également plus gros. « Ils sont souvent de la
taille d’un gros melon d’eau », dit-elle. Au-delà des guêpes visibles, il y a
aussi certaines espèces qui font un nid dans le sol, dans les interstices de la
toiture ou dans les échangeurs d’air. « Il faut être plus minutieux dans ces
cas-là, parce que les guêpes peuvent entrer dans la maison », avertit Nancy
Laberge. Selon cette dernière, ce sont les conditions climatiques favorables,
avec un printemps hâtif et de grosses chaleurs en été, qui ont favorisé leur
présence accrue.
HISTORIQUE 1 : Afrique 1950
https://lactualite.com/sante-et-science/criquets-la-huitieme-plaie-degypte-est-de-retour/
L’aire d’invasion du criquet pèlerin
couvre environ 31 millions de kilomètres carrés, soit presque la totalité de
l’Afrique au nord de l’équateur, la péninsule arabique et l’Asie du Sud-Ouest.
Cette aire concerne l’agriculture et les pâturages de plus de 65 pays; elle
représente plus de 20 % des terres émergées et le dixième de la population
mondiale. Au cours des années de rémission, les populations de criquets
pèlerins restent cantonnées dans les parties les plus désertiques de l’aire
d’habitat.
L’impact macro-économique des invasions a
été particulièrement important par le passé, avec de nombreuses famines
enregistrées, dont les plus récentes en Éthiopie et au Soudan dans les années
1950. Les moyens modernes de surveillance et de lutte permettent en théorie de
maîtriser les séquelles des invasions, mais les dégâts annuels du criquet
pèlerin peuvent néanmoins atteindre plusieurs dizaines de millions d’euros.
HISTORIQUE 2 : Espagne Moyen-âge
https://books.openedition.org/pumi/23546?lang=fr
Dans la grande variété des calamités qui ont affecté les paysans
méditerranéens, les invasions de sauterelles occupent sans conteste une place à
part. Leur statut de plaie d’Egypte et donc de châtiment divin grave y est sans
doute pour beaucoup, mais l’importance des destructions et l’impuissance à les
circonscrire contribuent aussi à les graver dans la mémoire collective.
L’Espagne rurale des XVIe-XVIIIe siècles est hantée par le
phénomène et voit progressivement émerger une conception plus globale et plus
systématique de la lutte contre ce fléau. Même si ce n’est qu’au XIXe siècle et
surtout au XXe siècle, avec l’invention des insecticides modernes, que de réels
succès sont obtenus.
Les invasions acridiennes en Espagne sont en effet un phénomène
ancien. Elles sont bien connues sous l’Antiquité tardive. Mais, la
documentation aidant, elles sont davantage mentionnées au Moyen Âge et à
l’époque moderne. Quelques unes, plus graves, sont distinguées. En 1039 la
Rioja et la partie navarraise de la vallée de l’Ebre sont ravagées. Cela se
reproduit en 1325-1326. La Castille est particulièrement frappée. La Vieille
connaît quelques moments graves au XVIe siècle en 1526, 1573-1574 et 1592-1594.
Medina de Rioseco, Medina del Campo et Toro, la région de Valladolid sont plus
particulièrement affectées. En 1595, après deux ans de sauterelles, la
population du village de Villafáfila tombe de quatre cents à deux cent trente
feux.
HISTORIQUE 3 : Antiquité Égypte
http://francoise1.unblog.fr/2014/06/29/linvasion-des-sauterelles-bible/
Le chap. 24 d’Ésaïe a beaucoup d’analogie avec ce premier
chapitre. Dans les deux cas il s’agit de la désolation du pays et de
l’anéantissement de sa prospérité, à cause du péché de ses habitants. Il en est
ainsi, en tout temps, de toutes les calamités qui frappent le monde, dans
l’ordre des phénomènes naturels: éruptions volcaniques, tremblements de terre,
inondations, ouragans, épidémies, dévastations par des parasites végétaux ou
animaux, et avec quelle fréquence et quelle intensité ne se sont-ils pas répétés
dans les années où nous vivons! Dieu agit par ces plaies pour atteindre la
conscience des hommes; et, quand ils refusent d’écouter, il agit par des
calamités plus terribles, par les guerres, les dévastations et le pillage dont
nous trouvons l’exemple au chapitre 2 de notre prophète. Dieu a donc parlé
d’abord à son peuple terrestre, puis à son Église, puis au monde par ces
moyens, et si les hommes n’écoutent pas et ne reviennent pas à Lui, ils
scellent eux-mêmes, par leur incrédulité, leur jugement définitif. Il est très
important d’ouvrir les yeux sur le but de ces calamités providentielles. Si
Juda et Jérusalem s’étaient repentis devant l’invasion des sauterelles, Dieu
n’aurait pas eu besoin d’envoyer encore l’ennemi dans ses confins. De même, si
les nations chrétiennes avaient écouté les avertissements que Dieu leur donnait
par les convulsions sans précédent qui les ont ravagées dans ces dernières
années, peut-être «sa colère se serait-elle détournée et sa main ne serait-elle
plus étendue». Au lieu de cela le monde a continué dans l’incrédulité au milieu
de tant de désastres, refusant d’y voir la main de Dieu, et nous assistons
aujourd’hui aux envahissements de l’ennemi, aux guerres, aux massacres, qui ne
sont, hélas! que le prélude des jours d’angoisse où les hommes diront aux
montagnes et aux rochers: «Tombez sur nous!» (Apoc. 6 : 16).
A VOUS DE JOUER
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