samedi 12 juin 2021

ATTENTATS À LA TETE DE L'ÉTAT

 


12.06.21

ACTUALITÉ

https://www.bfmtv.com/police-justice/macron-gifle-ce-que-les-deux-suspects-ont-dit-aux-enqueteurs-en-garde-a-vue_AN-202106090307.htmlMACRON

GIFLÉ: CE QUE LES DEUX SUSPECTS ONT DIT AUX ENQUÊTEURS EN GARDE À VUE

Deux hommes ont été interpellés et placés en garde à vue mardi dans la Drôme après que l'un d'eux a giflé Emmanuel Macron et que l'autre a filmé et diffusé la scène. Leur garde à vue a été prolongée ce mercredi. Les deux hommes ne font pas usage de leur droit au silence, et collaborent avec les enquêteurs.

Mardi, un jeune Drômois de 28 ans, Damien Tarel, a giflé Emmanuel Macron lors d'un bain de foule à Tain-l'Hermitage, dans la Drôme. Arthur C. est quant à lui soupçonné d'avoir filmé et diffusé la scène sur les réseaux sociaux. Les deux hommes ont aussitôt été interpellés et placés en garde à vue. Celle-ci a été prolongée ce mercredi après-midi.

HISTORIQUE 1 : Chirac

https://www.francetvinfo.fr/politique/jacques-chirac/recit-14-juillet-2002-le-jour-ou-jacques-chirac-a-failli-etre-assassine_2843685.htmlColbert

14 juillet 2002 : le jour où Jacques Chirac a failli être assassiné. Maxime Brunerie, un jeune militant d'extrême droite, avait tiré sur le président de la République avec une carabine 22 long rifle. "Un beau matin, j'ai tiré à froid sur quelqu'un que je ne connaissais absolument pas", raconte Maxime Brunerie au micro d'Europe 1 en 2009, à sa sortie de prison. Sept ans plus tôt, le 14 juillet 2002, la vie de cet ancien militant d'extrême droite a basculé lorsqu'il a tenté d'assassiner Jacques Chirac. Le jeune homme de 25 ans avait même imaginé une mise en scène macabre pour se donner la mort après avoir abattu le président de la République.

Il est un peu plus de 6 heures, en ce jour de fête nationale, quand il sort de son lit. "J'ai dormi normalement. Je suis dans un état second car je suis convaincu que je vais mourir dans quelques heures", se remémore-t-il sur Europe 1. "Rasé, douché, je quitte le pavillon familial de Courcouronnes [Essonne] au petit matin, la 22 long rifle planquée dans l’étui à guitare de mon père", confie-t-il à Paris Match. Comme la carabine dépasse un peu, il enveloppe le canon dans un sac plastique pour le dissimuler.

HISTORIQUE 2 : Henri IV

http://notabenemovies.com/2019/01/22/assassinat-henri-iv-complot/Après

J’espère que vous êtes chaud parce qu’aujourd’hui on va revenir sur un classique des programmes d’Histoire, l’assassinat d’Henri IV mais on va tenter d’aller un peu plus loin que d’habitude. Parce que soyons honnête, dans mes lointains souvenirs, Ravaillac, son assassin c’était surtout un fanatique. De quoi ? De qui ? Alors ça…Aucune idée, je savais juste qu’il avait tué notre bon roi, qu’il était donc méchant et qu’il a été mis à mort de façon plutôt violente sur place publique. Et on va en parler de ça hein, rassurez vous. On va donc dans un premier temps revenir sur le factuel, le meurtre en lui même, et on analysera ensuite quelques pistes pour comprendre pourquoi Henri IV a été la cible de Ravaillac. Et oui, parce que ça pourrait très bien être un complot… Enfin je vous propose d’aller encore plus loin et de comprendre pourquoi et comment cet assassinat a été utilisé à des fins de propagandes par d’autres souverains!

HISTORIQUE 3 : Alexandre Sévère

https://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9v%C3%A8re_AlexandrePériclès

En politique étrangère, l'empereur est confronté aux Perses sassanides. Ceux-ci ont refait leur unité en 227 sous la conduite du roi Ardachîr Ier et pillent la Mésopotamie et la Cappadoce en 231. L'empereur, à la tête d'une armée considérable, entreprend contre les Perses une campagne qui ne sera qu'un demi-succès. Il est souvent confronté à des révoltes sporadiques de ses troupes qui craignent son irrésolution. De retour à Rome en 233, l'empereur donne des Jeux Persiques qui n'augmentent pas pour autant sa popularité. Il lui est souvent reproché l'influence de sa mère sur lui. En 234, il se rend à Mogontiacum (Mayence) pour repousser les Germains, en particulier les Alamans, mais hésite à combattre et préfère négocier la paix. Cette politique de non-violence est taxée de mollesse par les chefs de l'armée ; le 18 mars 235, ils assassinent dans sa tente l'empereur Sévère Alexandre, âgé de 26 ans, alors qu'il s'y était retiré seul pour se reposer. Ils assassinent de même, le même jour, l'impératrice Mamaea, sa mère, et proclament aussitôt empereur l'un des leurs, Maximin. Les circonstances de sa mort varient quelque peu d’un auteur à l’autre ; il fut bien assassiné dans sa tente, soit par un soldat gaulois, soit par un ou plusieurs soldats romains, peut-être commandités par Maximin lui-même. Sévère Alexandre, durant un instant, demanda grâce, mais succomba en silence sous les coups meurtriers. Son assassinat allait ouvrir la longue et déplorable période de l'Anarchie militaire, qui allait durer jusqu'au règne d'Aurélien et même de Dioclétien, soit exactement 50 ans.

La figure de Sévère Alexandre a été magnifiée par l'Histoire Auguste. Dans les faits, il fut un empereur trop jeune. Quoique doué de la meilleure volonté, il avait en aversion l'activité et les violences militaires de son temps. Diverses sources retranscrivent sa vie, et on y retrouve généralement deux tendances : celle qui le « divinise », et celle qui le considère comme un empereur faible. La tragédie personnelle de Sévère Alexandre est qu'il a été un empereur qui n'était pas fait pour régner en des temps où la violence était la première caractéristique du pouvoir et du maintien au pouvoir.

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