(Édition 21.03.20)
ACTUALITÉ
(Nous avons choisi un autre sujet que la pandémie ,
couvert dans de précédentes éditions)
La réouverture du Tombeau des rois n’aura pas duré une
matinée: la France, propriétaire des lieux, a suspendu jeudi les visites de ce
joyau archéologique en plein coeur de Jérusalem quelques heures après les avoir
reprises.
La réouverture après presque dix ans de fermeture de
ce remarquable exemple d’architecture funéraire juive datant de 2000 ans, a été
émaillée d‘échauffourées quand des juifs ultra-orthodoxes ont tenté d’entrer
pour prier, mais sans les billets ou réservations nécessaires. Des agents du
consulat général de France “ont été agressés”, a indiqué la mission
diplomatique dans un communiqué. La France, consciente des risques, avait
pourtant “demandé aux autorités israéliennes de prendre toutes les dispositions
nécessaires pour maintenir un climat apaisé”. Les visites sont suspendues
jusqu‘à ce que le climat nécessaire soit instauré pour une ouverture dans les
conditions voulues par la France, a dit le consulat général.
HISTORIQUE 1: Angleterre
Après plus de six mois de fouilles et d'étude, le
suspense est retombé : c'est confirmé, les scientifiques ont enfin retrouvé la
tombe de Richard III, le dernier roi de la dynastie des Plantagenêts. Elle
était bel et bien cachée sous un parking municipal de la ville de Leicester en
Angleterre ! En août 2012, des scientifiques de l'université de cette ville ont
en effet entamé des fouilles en creusant des tranchées dans ce parking, qu'ils
soupçonnaient avoir anciennement abrité un édifice religieux.
Au fur et à mesure qu'ils cherchaient, ils ont ainsi
trouvé de plus en plus d'indices parmi lesquels plusieurs passages semblant
avoir été anciennement carrelés. Mais les fouilles ont atteint un point
critique lorsque les scientifiques ont fait LA découverte : celle du squelette
d'un homme montrant diverses traces de blessures ainsi qu'une malformation de
la colonne vertébrale. Autant d'éléments qui concordent avec l'histoire du roi
Richard III. En effet, selon les textes, ce dernier a été défait et tué à l'âge
de 32 ans à la bataille de Bosworth en 1485.
HISTORIQUE 2: Russie
Les enquêteurs russes vont exhumer la dépouille du
tsar Alexandre III dans le cadre de la réouverture de l'enquête sur
l'assassinat de son fils, le tsar Nicolas II, et de sa famille par les
bolchéviques en 1918, ont annoncé lundi les autorités russes... Les autorités
russes espèrent que ces expertises permettront l'identification définitive des
restes du dernier tsar de Russie, Nicolas II, et de sa famille.
L'enquête sur les circonstances de leur assassinat et
de leur enterrement a été rouverte en septembre à la demande de l'Église
orthodoxe russe, qui a longtemps exprimé des doutes sur l'authenticité des
ossements considérés comme ceux de la famille Romanov... Les restes présumés du
tsarévitch Alexeï et de sa sœur Maria avaient été découverts en 2007 près du
lieu où la famille impériale a été exécutée dans la nuit du 16 au 17 juillet
1918 sur ordre des bolcheviques, arrivés au pouvoir à la faveur de la
révolution d'Octobre 1917.
Les restes des autres membres de la famille Romanov,
dont ceux du tsar Nicolas II et de l'impératrice Alexandra Feodorovna, extraits
d'une fosse commune d'Ekaterinbourg dans l'Oural en 1991, ont été
officiellement identifiés en 1998 par le gouvernement russe. Certains ont déjà
été inhumés en grande pompe dans l'ancienne capitale impériale,
Saint-Pétersbourg, et tous ont été canonisés comme martyrs par l'Église
orthodoxe.
HISTORIQUE 3: France
Lieu de sépulture des rois de France depuis son
origine, l’abbaye de Saint-Denis fut, sous la Révolution, le théâtre de
profanations commanditées par la République naissante, qui s’étendirent sur
deux semaines et dont le récit donne la mesure de l’acharnement à effacer toute
trace des figures de l’Ancien Régime… Le 1er octobre 1789, le maire de la ville
fut massacré par suite d’une insurrection causée par la cherté du pain, et à
l’époque de la Révolution, quelques bénédictins se trouvaient encore à l’abbaye
de Saint-Denis ; ils en furent chassés en 1791. Une messe solennelle fut alors
célébrée en signe d’adieux, et pendant deux années rien ne troubla le silence
de l’église et du cloître déserts.
Le 31 juillet 1793, sur la proposition de Barrère, la
Convention nationale rendit un décret portant que « les tombeaux et mausolées
des ci-devant rois, élevés dans l’église de Saint-Denis, dans les temples et
autres lieux dans toute l’étendue de la République, seraient détruits. » Une
commission fut aussitôt nommée pour présider à cette destruction. Sur la
réclamation tardive de quelques amis des arts, on y adjoignit une autre
commission, dite des monuments, chargée de conserver ceux qui leur paraîtraient
dignes de cette exception. Ces monuments sauvés du pillage furent déposés plus
tard dans un musée que l’on créa rue des Petits-Augustins (plus tard rue
Bonaparte) à Paris, et qui fut appelé Musée des monuments français.
Il serait difficile de peindre ici tout ce qu’a eu
d’effrayant ce pillage féroce, inouï dans l’histoire du monde, même dans celle
des peuples les moins civilisés. Dans son Génie du christianisme, Chateaubriand
écrit : « Lecteurs chrétiens, pardonnez aux larmes qui coulent de nos yeux, en
errant au milieu de cette famille de saint Louis et de Clovis. Si tout-à-coup,
jetant à l’écart le drap mortuaire qui les couvre, ces monarques allaient se
dresser dans leurs sépulcres et fixer sur nous leurs regards à la lueur de
cette lampe !...
À
VOUS DE JOUER
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