(Édition 07.09.19)
ACTUALITÉ
La Presse Canadienne 06.09.19
OTTAWA — Le Nouveau parti démocratique fédéral a terminé la dernière année en s'enfonçant davantage dans le rouge.
Selon le bilan financier annuel du parti publié par Élections Canada, la dette du NPD s'élevait à 4,5 millions $ à la fin de 2018. Il s'agit d'un troisième bilan financier négatif consécutif pour le parti dirigé par Jagmeet Singh.
Il s'agit également du pire bilan financier du parti depuis 2001, soit la première année pour laquelle les données sont disponibles en ligne.
Le document montre notamment que le NPD a dépensé environ 1,4 million $ de plus que ce qu'il a tiré en revenus l'an dernier.
HISTORIQUE 1 : innovation-répression
Frappée de plein fouet par la chute des prix du pétrole et confrontée, pour la troisième année consécutive, à un important déficit budgétaire, estimé pour la nouvelle 2016 à plus de 87 milliards de dollars, l’Arabie saoudite ne trouve pas mieux que l’outil de la répression pour prévenir un éventuel soulèvement populaire dans un pays où chaque année plus de 300 000 jeunes arrivent sur le marché de l’emploi. Un marché aux opportunités réduites dans ce pays, dont l’économie dépend de la rente pétrolière. Maintenant que le pétrole saoudien n’est pas aussi indispensable aux puissances occidentales, qui peuvent trouver d’autres sources d’approvisionnement, comme l’Iran, la communauté internationale aura-t-elle le courage de dire stop à cette injustice qui frappe les chiites en Arabie saoudite et changer de traitement avec le régime de Riyad ? Les choses ne sont pas aussi évidentes que cela pour ces puissances, dont l’industrie militaire et la machine de guerre ont besoin d’acteurs comme l’Arabie saoudite.
HISTORIQUE 2 : innovation-livres
Benjamin Sulte fait ainsi l’historique de la monnaie de carte :
“L’intendant de Meulles était venu en Canada en 1682 et s’apercevant que nous vendions à la France moins que nous n’achetions d’elle, il comprit pourquoi le Canada se trouvait sans argent.
Les habitants avaient recours au troc, à la manière des Sauvages. On donnait un objet, un article quelconque en échange de ce que l’on achetait ou du travail exécuté. Cet état primitif était par trop gênant.
En sus, depuis 1684, le roi envoyait un détachement de soldats pour garder les dépôts de pelleteries et mettre obstacle aux maraudes des Sauvages, mais il oubliait de le payer tout en ordonnant de le faire vivre. De Meulles conçut l’idée de fabriquer de l’argent au moyen de sa signature, dans l’espoir que le roi lui ferait l’honneur de rencontrer ces obligations.
Le roi approuva la mesure et ne paya guère. Faute d’imprimerie, on devait écrire les sortes de “bons” à la plume; faute de carton, il y avait le papier ordinaire, mais celui-ci était tellement ordinaire qu’il n’avait aucune consistance. On adopta le dos blanc des cartes à jouer qui abondaient au magasin, paraît-il. Sur le dos de la dame de trèfle, par exemple, on écrivait: “Bon pour la somme de quatre livres”.
L`Intendant de la Nouvelle-France signait et posait son sceau de cire. Le trésorier de la colonie signait. Parfois, le gouverneur signait aussi, la seconde dénomination était de quarante sous, sur une moitié de carte. La troisième, quinze sous, prenait un quart de carte, avec des lettres initiales au lieu de la pleine signature.
Après 1720, on eut recours aux cartons, mais c’était la même chose, en empirant, si bien que, rendu à 1760, il y avait plus de quatre-vingts millions de francs de ces écritures qui n’étaient pas payées et que le trésor français répudia. Rien de semblable à nos cartes n’existait en Europe lorsque l’intendant signa sa première pièce de cette monnaie.
HISTORIQUE 3 : création-francs
Emprisonné dans la Tour de Londres, Jean le Bon a promis à son geôlier, Édouard III, une rançon de 4 millions d'écus d'or en échange de sa libération ainsi que toutes les possessions des Plantagenêt. Mais le dauphin Charles, auréolé de sa victoire face aux bourgeois parisiens, ne l'entend pas de cette oreille. Edouard III tente alors un nouveau débarquement visant à le faire sacrer à Reims. Epuisés par de longs sièges, les Anglais sont contraints de se retirer du territoire. Le traité de Brétigny est signé en 1360, les Anglais y gagnent de nouvelles possessions en France…
La naissance du franc
Après avoir payé une partie de sa rançon, Jean le Bon sort de captivité. En 1360, il crée le franc, pour commémorer sa libération (franc = affranchi). Cette monnaie vient compléter l'écu d'or de Saint Louis et la livre tournois en argent. La pièce de 1360 représente le roi à cheval, une seconde édition en 1365 représentera le roi à pied (le « franc à pied »).
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