(Publié 16.09.2017)
ACTUALITÉ
Emmanuel Macron persiste. S'exprimant devant la
communauté française à l'école française d'Athènes, vendredi 8 septembre, le
chef de l'État est revenu sur les propos qu'il avait tenus fin août à Bucarest,
où il avait dit que "la France n'est pas réformable" et que "les
Français détestent les réformes". "Je l'ai souvent dit et je le
disais il y a quelques semaines en Roumanie. D'aucuns faisaient semblant de
découvrir cette forme de provocation que j'assume. La France n'est pas un pays
qui se réforme", a-t-il déclaré au second jour de sa visite d'État en
Grèce.
"Il ne se réforme pas (...) parce qu'on se
cabre, on résiste, on contourne. Nous sommes ainsi faits."
Déterminé malgré tout à réformer le pays, et à
mener à bien "une transformation profonde" de la France, Emmanuel
Macron est allé encore plus loin en mettant en garde :77
"Je serai d'une détermination absolue et je ne
céderai rien, ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux extrêmes."
HISTOIRE-1
Réforme : Athènes
C’est au cours de cette période oligarchique,
ponctuée de quelques épisodes de tyrannies et de crises sociales, que se
mettent en place les fondements de la démocratie athénienne. Des réformateurs
instaurent progressivement des mesures politiques et législatives qui
favoriseront la participation des citoyens à la vie publique. D’abord, à la fin
du 7e siècle av. J.-C., Dracon rédige un code de lois qui constitue une
première tentative d’instituer un droit écrit commun pour tous les citoyens.
Au début du 6e siècle av. J.-C., c’est au tour de
Solon de mettre en œuvre des réformes judiciaires et politiques, notamment
l’abolition de l’esclavage pour dettes et l’affranchissement de citoyens
pauvres en état de dépendance envers les riches aristocrates.
Enfin, un troisième réformateur, Clisthène, joue un
rôle primordial à la fin du 6e siècle av. J.-C. pour remanier les institutions
politiques d’Athènes et permettre la naissance de la démocratie. Clisthène
répartit les citoyens en 10 tribus territoriales. De la sorte, tous les
citoyens d’une portion de territoire, peu importe leur fortune ou leur
naissance, font partie d’une même tribu. Cette réforme affaiblit la puissance
de l’ancienne aristocratie et permet véritablement l’isonomie, c’est-à-dire
l’égalité de tous les citoyens devant la loi, qu’ils soient riches ou pauvres.
HISTOIRE-2
Réforme: Japon
En fait, dès la fin du XVIIIe siècle, la
politique d’isolement du Japon intrigue plusieurs pays. Des bateaux européens,
anglais et américains se montrent de plus en plus fréquemment (1797, 1817,
1818 et 1824) dans les eaux japonaises. La pression occidentale pour obtenir
l’ouverture des ports japonais s’accroît. Ces intrusions près des ports effraient
les dirigeants japonais. En 1825, ils ordonnent la destruction de tous les
bateaux étrangers qui accostent et la mise à mort de leur équipage15. Cette
irruption d’une flotte américaine puissante, en 1853, fait alors réfléchir
de nombreux Japonais.
À la suite de cet événement, il y a de violents
conflits entre les conservateurs et les réformistes. D’une part, on retrouve
le shogun représentant l’immobilisme et l’instabilité et, d’autre part, un
espoir de renouveau puisé à la source même de l’existence du Japon,
représenté par l’empereur16. L’agitation revêt une si grande importance
qu’elle mène à ce que le Shogun Yoshinobu renonce à ses pouvoirs et les
remettent au jeune empereur.
HISTOIRE-3
Réformes : vision go-gauche
Avec la mort de Duplessis (surnommé « Le Chef ») en
1959, toutes les contradictions qui s’étaient développées au sein de la
province éclatèrent. Comme nous l’avons mentionné précédemment, la bourgeoisie
francophone avait presque été anéantie et la bourgeoisie impérialiste
(principalement canadienne-anglaise et américaine) dominait le Québec. La
bourgeoisie francophone restante était faible et soumise à la bourgeoisie
impérialiste. Elle n’avait donc pas d’intérêt à développer et moderniser la
société québécoise. Considérant la position et la perspective de cette
bourgeoisie francophone, le statu quo était plus à même de garantir ses profits.
La petite-bourgeoisie urbaine, quant à elle, était plus sensible à
l’arriération de la société québécoise, et pouvait ressentir fortement
l’absence d’institutions modernes. Elle fut inspirée par les luttes des
travailleur-euses contre Duplessis et parvint à se hisser à la tête du
mouvement social qui grandissait. Toutefois, étant trop faible pour rivaliser
directement avec les impérialistes, elle dut se servir de l’État à ses fins et
se rallier autour du Parti libéral de Jean Lesage et son projet de modernisation
de la société.
HISTOIRE-4
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