(Publié 08.04.2017)
ACTUALITÉ
Le bilan de l'attaque au
gaz en Syrie fait des dizaines de morts
PUBLIÉ LE MARDI 4 AVRIL
2017 À 5 H 43 | Mis à jour le 4 avril 2017 à 23 h 33
Des avions, appartenant
vraisemblablement à l'armée syrienne, auraient mené mardi matin des attaques au
gaz qui ont tué 100 personnes et en ont intoxiqué 400 autres, dans une ville
tenue par les rebelles dans le nord-ouest de la Syrie, selon le dernier bilan
fourni par l'Union des Organisations de Secours et Soins Médicaux (UOSSM).
De source militaire
syrienne, on dément catégoriquement que l'armée de l'air du régime de Damas ait
utilisé des armes chimiques. À Moscou, le ministère de la Défense a assuré qu'aucun
avion russe n'avait mené de raid tout récemment dans la province d'Idlib.
HISTOIRE-1
L'ellébore dans la petite
histoire
Carnéade, l’académicien se
disposant à écrire contre Zénon, se fit vomir vigoureusement avec de
l’ellébore, de peur que les humeurs corrompues dans son estomac, ne laissassent
échapper quelque chose qui parvînt jusqu’au siège de son âme et en altérât les
fonctions.
Il s'avisa ensuite d'un
autre expédient pour faciliter la prise de Cirrha; ce fut de détourner le
fleuve Plistus qui passait dans la ville. Mais voyant que les assiégés
continuaient à se défendre, parce qu'ils avaient de l'eau de puits et de
citernes qui absolument pouvait leur suffire, il fit jeter dans le fleuve une
grande quantité de racines d'ellébore, et quand ces racines eurent communiqué
leur vertu à l'eau, il fit reprendre au fleuve son premier lit. Les assiégés,
charmés de revoir le Plistus passer à l'ordinaire dans leur ville, burent
avidement de ses eaux ; ce qui leur causa un si violente diarrhée, qu'ils
furent bientôt obligés d'abandonner leurs remparts. Les Amphictyons, maîtres de
la ville, châtièrent les habitants, et vengèrent l'injure faite à Apollon. Ce
fut alors que Cirrha devint le port de Delphes.
HISTOIRE-2
Assyriens ergot de seigle
«Déjà dans l’antiquité
gréco-romaine on rapporte les puits empoisonnés à l’ergot de seigle (Assyriens
et Perses, Vie et IVe siècles av. J-C.). Dès l’antiquité gréco-romaine, les
premières ´´armes chimiques´´ ont fait leur apparition lors de différents
conflits. D’abord rudimentaires (simples poisons tirés de plantes), elles se
sont perfectionnées au fil des siècles – au même titre que l’armement en
général – et ont été de plus en plus employées, notamment lors de la guerre
1914-18. A la fin du siècle dernier, les nations ont pris conscience de la
nécessité d’interdire l’emploi des armes chimiques. Le dernier acte en date et
le plus important est la Convention pour l’interdiction des armes chimiques,
entrée en vigueur le 29 avril 1997. (1)
HISTOIRE-3
Il est environ 17 h, le 22
avril 1915, au nord d'Ypres, en Belgique, lors qu’un nuage jaune et verdâtre
est aperçu à proximité des tranchées françaises. Le lieutenant Jules-Henri
Guntzberger, commandant de la 2e compagnie du 73e régiment d’infanterie
territoriale, est témoin de l'apparition de ces étranges vapeurs.
Les troupes françaises
viennent d’être les victimes d’une attaque aux gaz. Sur un front de six
kilomètres, l’armée allemande a ouvert des réservoirs remplis de plus de 150
tonnes de chlore sous pression. Selon les bilans, près de 15 000 hommes ont été
intoxiqués et plus d'un millier ont perdu la vie. Une date sombre qui est
restée dans l’histoire.
Les terribles souffrances
des gazés sont restées dans la mémoire collective. Pourtant, les pertes
militaires dues aux armes chimiques ne sont estimées qu’à environ 90 000 morts,
soit moins de 1 % des tués de la Grande Guerre. "Il ne faut pas oublier
qu’il y a eu durant le conflit près de 1 millions de gazés avec le quart ou le
tiers d’entre eux qui ont été handicapés toute leur vie avec des problèmes
respiratoires", insiste toutefois le spécialiste de la chimie. Selon lui,
même si les gaz n’ont eu qu’un impact minime sur le bilan humain, ils ont avant
tout agi comme une redoutable arme de terreur.
HISTOIRE-4
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