(Publié 01.04.17)
ACTUALITE
LAPresse+ 31.03.17
Rarement on a vu une
décision aussi mal avisée de la part du conseil d’administration d’une
entreprise. Rarement on a vu une famille d’affaires manquer autant de sens
politique.
Comment le conseil de
Bombardier a-t-il pu accorder autant d’argent aux dirigeants dans le contexte
où l’entreprise doit sa survie à l’injection massive de fonds publics,
essentiellement ?
HISTOIRE-1
AUGUSTE (63
AV. J.-C. – 14 AP. J.-C)
Richesse : 4,6 millions de
milliards de dollars.Quand on est le fils adoptif de Jules César, on est bien
parti dans la vie. En plus de diriger un empire tout-puissant produisant 25 à
30% de la richesse mondiale, Auguste était aussi à la tête d’une fortune
personnelle correspondant à 1/5 de celle de Rome. Soit 4,6 trillions de dollars
rapportés à 2014. C’est bien simple, à cette époque, l’Égypte lui appartenait
personnellement. Difficile de faire mieux.
HISTOIRE-2
Jésus enseigna à ses
disciples qu'il était plus facile à un chameau de passer par le trou d'une
aiguille qu'à un riche d’entrer dans le royaume des cieux. Or, à l’époque de la
chute de Rome, l’Église était devenue démesurément riche. À travers un
trou d’aiguille est l’histoire intellectuelle et sociale du problème
épineux que cette richesse posa au christianisme dans un empire en train
d'imploser sous l’effet d’une crise majeure. Peter Brown, spécialiste
mondial de l’Antiquité tardive, analyse, avec une humanité pleine de sagesse,
les défis posés par l’argent à une institution qui épousait la vertu de
pauvreté. Puisant dans les écrits d’immenses penseurs chrétiens comme Augustin,
Ambroise et Jérôme, Brown examine les controverses et les changements
d’attitude que provoqua l’afflux de la nouvelle richesse dans les coffres des
églises. Il décrit les actes spectaculaires par lesquels de riches donateurs se
dépouillèrent de leur fortune, et comment les gens ordinaires renoncèrent à
leurs biens dans l’espoir de disposer d’un trésor dans le ciel...En établissant
que l’Église de l’Antiquité tardive réussit à s’imposer grâce aux ressources
dont elle bénéficia.
HISTOIRE-3
Le roi Léopold II (1835-1909)
est célèbre encore aujourd’hui pour sa folie des grandeurs : il n’y a qu’à
lister, en Belgique, le nombre de monuments qu’il a laissés à la postérité.
Mais surtout, il était un fin stratège en matière de finance. Il considérait
déjà, bien avant son accession au trône en 1865, qu’en plein XIXe siècle,
la Belgique, alors petit état neutre au milieu de l’Europe, manquait
d’envergure et qu’il lui « [fallait] une colonie » ...Il
mourra en 1909, à la tête d’une nation coloniale et aura fait de la Belgique,
en moins de trente ans, l’une des premières puissances mondiales. Ce qu’on sait
peu, c’est qu’au cours de la même période, Léopold aura accru dans des
proportions encore mal connues sa fortune personnelle. Le Parc du
Cinquantenaire, à Bruxelles, a été financé en 1898 par la fortune privée de
Léopold, sans que celui-ci ne le déclare ouvertement, car les citoyens belges
n’auraient certainement pas apprécié découvrir que leur roi possédait autant
d’argent dans sa caisse personnelle.
HISTOIRE-4
Nous invitons nos lecteurs
à nous proposer des sujets ou des additions à des sujets traités.
N'hésitez pas à aller liker, commenter et
partager cet article sur les réseaux sociaux Facebook, Twitter, Google+…
Aucun commentaire:
Publier un commentaire
Vous avez des histoires à ajouter ?