(Publié 10.12.2016)
ACTUALITÉ
L'OBS 08.12.16
La ville de Paris lance un plan pour lutter contre la prolifération des rats, qui posent "des problèmes sanitaires, esthétiques et économiques".
Les rats prennent leurs aises à Paris. Dans les parcs et jardins de la capitale, les visiteurs dégoûtés (ou indifférents) ont pu le constater depuis plusieurs semaines. Les rongeurs sont désormais tellement à l'aise que la ville de Paris a dû prendre des mesures : elle a lancé mercredi 7 décembre un "plan d'action de grande ampleur" contre les rats.
"Immédiat et ciblé", le plan n'a pas pour objectif d'éradiquer complètement les rats de la ville, ce qui est impossible, explique la municipalité dans un communiqué. Mais il doit permettre de réduire leur présence en empêchant notamment les rats de sortir des égouts et en "ciblant drastiquement" ceux qui vivent en surface. Les sous-sols des immeubles seront aussi ciblés.
HISTOIRE-1
Antiquité, Il n'existait pas de rats en Europe jusqu'au Moyen-Âge. Rat brun et rat noir vivaient donc encore dans leurs pays d'origine, probablement la péninsule indienne pour le rat noir et le Nord de l'Himalaya pour le rat brun (de la mer Caspienne au lac Baïkal) Moyen-Âge : Au Moyen-Âge, l'espèce la plus répandue en Europe est le rat noir. C'est lui qui fut le vecteur de la peste bubonique au XIIe siècle. A ce sujet, beaucoup de personnes ignorent que les rats sont aussi victimes tout comme l’homme de ces bacilles transmis par des puces.
HISTOIRE-2
Dans l’Angleterre victorienne, un grand nombre des rats sauvages ont été capturés pour l’utilisation dans des arènes à rat. Ce passe-temps a été particulièrement populaire à Londres et consistait à placer un grand nombre de rats dans une enceinte avec un chien. Le chien devait alors abattre le plus grand nombre de rats possible et celui qui en avait tué le plus grand nombre dans les plus brefs délais était déclaré vainqueur. Des paris étaient faits sur les chiens et beaucoup d’argent circulait dans ces établissements. Les mutations et les nouvelles variétés étaient communes. Certains propriétaires d’arène de rats les gardaient et les élevaient. Jimmy Shaw possédait l’une des arènes les plus populaires et était connu pour élever des variétés inconnues de rats quand il en trouvait. On peut supposer qu’il a ensuite vendu ces rats comme animaux domestiques.
HISTOIRE-3
Dès le début du XXe siècle, les recherches sur l’apprentissage, qui reposent alors essentiellement sur l’utilisation de labyrinthes souvent complexes, démontrent l’aptitude du rat à trouver rapidement le chemin optimal. L’interprétation de l’époque, fortement influencée par les théories behavioristes de J. Watson, B. F. Skinner, et C. Hull, qui considèrent l’animal comme une machine à établir des relations stimulus-réponse (S-R), nie cependant qu’il puisse avoir mémorisé autre chose qu’une chaîne d’actions automatiques en réaction à une séquence d’indices présents dans l’environnement. C’est en 1948 que E. C. Tolman introduit, de façon quelque peu provocatrice, la notion de carte cognitive qui, adaptée au comportement du rat dans le labyrinthe, implique que l’animal construit et utilise, lors de ses déplacements, une représentation de l’espace. Cette représentation permet à l’animal de « connaître » à tout instant sa position dans le dispositif, et le chemin à suivre pour atteindre son but.
HISTOIRE-4
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