(Publié 24.09.2016)
ACTUALITÉ
(Québec) Vingt-quatre heures après avoir
été défendu par Philippe Couillard, le transfuge caquiste Yan Plante, soupçonné
par la CAQ de «vol» de documents, démissionne du bureau du premier ministre.
HISTOIRE-1
Dans la guerre larvée qui les opposait,
Antoine conservait des partisans à Rome même. Tous les moyens étaient donc
bons, aux yeux d'Octavien, pour l'affaiblir : l'image d'une vraie romaine que
donne Octavie par la dignité de son attitude quand Antoine divorce d'elle en
mai 32, le fait que Cléopâtre accompagne Antoine dans tous ses déplacements, en
Grèce (séjours à Éphèse, à Samos et à Athènes), et fasse partie de son état-
major. Cette propagande pourtant était loin d'être toujours efficace. Même
quand, dans son rêve oriental, Antoine devient un nouveau Dionysos et que
Cléopâtre est assimilée à Aphrodite, on ne s'émeut guère à Rome.
Quand Octavien, exploitant la trahison
de deux personnages de l'entourage d'Antoine, devenus hostiles à Cléopâtre,
s'empare du testament qu'Antoine avait déposé chez les Vestales et en révèle le
contenu (selon Dion Cassius, "Antoine y affirmait sous serment que
Césarion était réellement le fils de César [et de Cléopâtre], faisait des
présents considérables aux enfants de l'Égyptienne élevés par lui et demandait
à être enseveli à Alexandrie et aux côtés de Cléopâtre" 50,3,3-5). La
lecture au Sénat, malgré l'illégalité du procédé, fit davantage impression. Ces
dispositions étaient pourtant connues et elles avaient fait déjà l'objet des
attaques d'Octavien mais la révélation publique les authentifiait et la
propagande d'Octavien avait beau jeu de montrer qu'Antoine, entièrement asservi
à Cléopâtre, n'était plus un vrai Romain.
HISTOIRE-2
Aliénor est née aux environs de 1123
près de Bordeaux. Par son père Guillaume X et sa mère Aliénor de Châtellerault,
elle fait partie de la dynastie des ducs d’Aquitaine et sera l’héritière d’un
riche domaine : l’Aquitaine et le Poitou. Belle et séduisante, un sourire
charmeur, un doux regard, des manières nobles, l’esprit vif et cultivé, elle
aime les fêtes et les fleurs. Elle n’a que quinze ans lorsque son père la
propose en mariage au fils du roi, le futur Louis VII Convaincu par les paroles
de Saint Bernard, Louis VII prend la route, suivie de sa cour et d’une Aliénor
« légère et dissipée » occupée à s’amuser....Enfin, à Pâques 1152, il présente
sa demande devant une assemblée de prélats : une requête pour la nullité ... La
nullité est prononcée de suite pendant ce concile de Beaugency....Reprenant
vite ses esprits, à la tête du Poitou et de toute l'Aquitaine, elle se sent
menacée d’enlèvement (le comte d’Anjou, Geoffroy Plantagenêt voulait l’arrêter
afin de l’épouser), fuit Blois, passe par Tours et se réfugie à Poitiers, dans
l’espoir d’épouser Henri Plantagenêt, duc de Normandie, frère de Geoffroy. Leur
première rencontre avait eu lieu en 1151 et avait été très réussie. Il a tout
pour plaire à la riche héritière : un maintien annonçant sa haute naissance,
des cheveux blonds doré, un regard doux, une adresse pour tous les exercices du
corps, à l’aise à la cour, il a vingt ans. Six semaines après la répudiation,
Henri (prochain roi d'Angleterre) la demande en mariage.
HISTOIRE-3
Bernadotte : le 21 août 1810, les Etats généraux d’Œretro
choisissent ce maréchal français comme prince héréditaire de Suède. Napoléon ne
s’y opposera pas, ne serait-ce que parce qu’un maréchal français sur le trône
de Gustave-Adolphe est un des plus jolis tours joués à l’Angleterre...
Bernadotte, appelé auprès du trône
suédois, le 21 août 1810, chéri par Charles XIII, se révèle un vrai Suédois. Il
abjure le catholicisme et prend à cœur les affaires de son futur royaume. Les
intérêts de sa nouvelle patrie se heurtent à ceux de la France. Si Bernadotte
cède d’abord aux injonctions de Napoléon et déclare la guerre à l’Angleterre,
il revient sur sa décision dès 1812 et signe une alliance avec le tsar,
Alexandre 1er. En 1813, la Suède entre dans la coalition contre la France.
Bernadotte apporte une armée de 30 000 hommes et sa connaissance des tactiques
napoléoniennes. Son armée bat Oudinot à Gross-Beeren (23 août 1813) et Ney à
Dennewitz (6 septembre 1813). A Leipzig (16-19 octobre 1813), il se montre
encore une fois bon manœuvrier, mais évite de croiser directement le fer avec
son rival.
Le 5 février 1818, il succède à Charles
XIII, sous le nom de Charles XIV, roi de Suède et de Norvège. Il est l’ancêtre
de nombreux monarques qui règnent aujourd’hui encore en Suède en Norvège, mais
aussi au Luxembourg, en Belgique et au Danemark. Beau parcours pour l’ancien
sergent républicain Belle-Jambe, dont on dit qu’il portait sur la poitrine le
tatouage «Mort aux rois» !
HISTOIRE-4
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