(Publié
05.03.2016)
ACTUALITÉ
Le ministère marocain de l'Intérieur a annoncé ce
jeudi 3 mars 2016 que les terroristes arrêtés il y a deux semaines allaient
utiliser "des substances toxiques et biologiques mortelles" dans le
but de commettre un attentat terroriste dans le royaume.
Le 18 février dernier, au cours d'une opération de
démantèlement d'une "cellule terroriste", dix personnes, dont un
Français, soupçonnées d'être liées à l'organisation terroriste Daech, ont été
arrêtées dans plusieurs villes du Maroc.
Selon le ministre de l'Intérieur, certaines des
substances saisies sont classés par les organismes internationaux comme étant
des armes dangereuses, et ce pour leur capacité à paralyser et à détruire le
système nerveux et causer la mort de la personne touchée.
HISTOIRE-1
Les Hittites sous pharaon Akhenaton
Un bacille
poétiquement baptisé Francisella tularensis, présent de longue date dans la
région de Zemar, une ville phénicienne située aujourd’hui en… Syrie.
Transporté
par les tiques et les animaux qu’elles parasitent, présent dans l’eau ou la
nourriture, le bacille présente une particularité redoutable : il est capable
de pénétrer une peau intacte, sans avoir besoin d’une plaie d’entrée.
Située à la
frontière de zones d’influences variées, la région a passé son temps à être
envahie par les peuples voisins : des Égyptiens, elle passe ainsi aux Hittites
vers – 1350. Les soldats sont contaminés à leur tour par accident. C’est en
revanche en toute conscience qu’ils vont eux-mêmes laisser un cadeau empoisonné
en fuyant devant le peuple qui les chassera à leur tour.
Tout heureux
de trouver dans les villages délaissés des béliers, toujours utiles pour
permettre aux troupeaux de prospérer, les Arzawas ne se méfient pas. Ils ne
vont pas tarder à en subir les conséquences et les Hittites retrouveront leurs
terres. En se méfiant des béliers.
HISTOIRE-2
Des cadavres dans les catapultes
Caffa /
Kaffa (actuelle Théodosie / Féodosie en Ukraine) fut assiégée à plusieurs
reprises par les Tatars (ou Tartares) du Khanat de la Horde d’Or, dynastie
mongole de guerriers turcophones descendant du fils aîné de Gengis Khan. La
peste bubonique sévissait de façon endémique en Asie centrale, et ce sont
probablement les guerres entre Mongols et Chinois qui ont fourni les conditions
sanitaires favorables à l’apparition de la forme pulmonaire de la peste et le
déclenchement de l'épidémie.
Celle-ci se
déclara au début des années 1330 en Chine et se répandit rapidement dans les
provinces disputées par les peuples mongols. Lors du siège de Caffa, les Tatars
finalement affaiblis par l’arrivée de l’épidémie de peste pulmonaire,
décidèrent de catapulter les corps des soldats infectés par-delà les enceintes
de la ville avant d’abandonner le siège. Les Génois ne tardèrent pas à
présenter les premiers symptômes de la Peste Noire. Une fois libres, mais
tentant de fuir l’épidémie, c’est en regagnant les ports de Marseille puis
d’Italie, qu’ils participeront à la propagation de la peste en Europe. La
seconde pandémie connue de la peste (Peste Noire ou peste médiévale) partit
ainsi des bords de la Mer Noire entre 1346 et 1347 et envahit toute l'Europe en
5 ans. On estime que la première vague de cette pandémie a emporté près de 25 millions
d'êtres humains.
HISTOIRE-3
Japon entre deux guerres
Après la
Première Guerre mondiale, les Japonais ouvrirent la boîte de Pandore en
entreprenant, entre 1931 et 1945, des recherches systématiques sur les agents
pathogènes dans les camps d’expérimentation et de torture de la sinistre unité
731, à Pingfan en Mandchourie. Ils produisirent ainsi ces armes à échelle
industrielle, et tentèrent, sans succès, de les utiliser à des fins
stratégiques. En effet, les conséquences de l’utilisation offensive des germes
sur le terrain pouvaient se retourner contre l’agresseur, comme cela arriva
lors d’une attaque sur le terrain en Chine en 1942 – ce qui eut pour
conséquence l’arrêt de leur utilisation par les Japonais.
HISTOIRE-4
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