(Publié 06/02/2016)
ACTUALITÉS
La ministre déléguée à la
Protection de la jeunesse, Lucie Charlebois, affirme qu'une organisation
criminelle s'est infiltrée au Centre jeunesse de Laval, d'où trois jeunes ont
fugué cette semaine. Une information remise en doute par la police.
Le gouvernement libéral est
préoccupé par le recrutement de jeunes filles par les gangs de rue, mais refuse
de blâmer le Centre jeunesse de Laval. La ministre Charlebois estime plutôt
qu'il faut s'attaquer aux réseaux sociaux qui permettent d'entrer en contact
avec ces jeunes filles.
HISTOIRE-1
MARS 2006 Centre jeunesse de
Québec Institut universitaire 2915, avenue du Bourg–Royal BEAUPORT (Québec) G1C
3S2 Téléphone : (418)
… la prostitution constitue,
comme tout autre emploi, une source de revenu. Les jeunes peuvent aussi être
attirés par le plaisir procuré directement ou indirectement par la
prostitution. Par exemple, ils peuvent faire la fête, mener une vie de luxe ou
faire usage de drogues et d’alcool. Les jeunes éprouvent alors un certain
plaisir à vivre dangereusement et à rechercher des sensations fortes. La
prostitution peut également permettre aux jeunes qui s’y adonnent de se
réaliser en comblant différents besoins tels que l’affection, la sexualité,
l’acceptation, la relation, la maturité, l’exploration et l’affranchissement.
En outre, elle peut être réactionnelle à une situation ou à un événement
traumatique passé ; par peur ou dégoût de la sexualité, le jeune a de
nombreuses relations sexuelles et acquiert ainsi l’impression d’une meilleure
maîtrise de sa sexualité. Le jeune peut aussi se prostituer afin de défier les
normes socioculturelles qu’il rejette. La domination, soit le besoin de dominer
autrui pour obtenir son obéissance ou sa soumission, de susciter l’admiration
et d’être en compétition avec d’autres, de faire du mal à autrui et de
culpabiliser l’autre, peut constituer une autre motivation du jeune.
Finalement, la soumission consiste essentiellement en la crainte de perdre
l’affection et l’estime du souteneur ou du milieu, ou en l’autodestruction,
c’est-à-dire le besoin du jeune de se détruire par manque d’estime de soi ou
pour maintenir l’image négative qu’il a de lui-même.
HISTOIRE-2
JAPON 1937
Au début de 1932, les
troupes nippones ont établi à Shanghai le premier bordel de réconfort. Le
système a été institutionnalisé en 1937-1938 lorsque le Japon a entrepris
la conquête de la Chine....
Les femmes prostituées pour
le bénéfice de la troupe étaient considérées comme inférieures d’un point
de vue racial, ce qui légitimait leur esclavage sexuel. Les Japonaises de «
réconfort » étaient réservées aux officiers tandis que les femmes des
autres nationalités étaient prostituées au profit des militaires du rang et
étaient traitées plus brutalement que les Japonaises. Les vierges
étaient particulièrement prisées et
recherchées, sauf pour les Nippones de « réconfort » qui, lors de leur
recrutement, étaient déjà des « professionnelles » du secteur de «
divertissement » pour hommes au Japon même. Elles étaient plus âgées en
moyenne que les Coréennes. Presque toutes les Coréennes étaient vierges,
célibataires et jeunes, âgées de 11 ans au début de la vingtaine...
Selon les témoignages des
survivantes, trois méthodes de recrutement ont été établies : le racolage
de « volontaires » qui étaient déjà prostituées ; la duperie sous forme
d’offres fallacieuses d’emplois bien rémunérés de serveuses, de cuisinières
ou de lingères pour l’armée et, enfin, la coercition et les razzias.
HISTOIRE-3
Dans l'Antiquité
"impure"
Pierre Dufour, Histoire de
la prostitution chez tous les peuples du monde. PARIS 1851
La Prostitution sacrée était
presque contemporaine de cette première Prostitution (mythologique) , qui fut
en quelque sorte un des mystères du culte de l'hospitalité. Aussitôt que les
religions naquirent de la crainte qu'imprimait au cœur de l'homme l'aspect des
grandes commotions de la nature; aussitôt que le volcan, la tempête, la foudre,
le tremblement de terre et la mer en fureur eurent fait inventer les dieux, la
Prostitution s'offrit d'elle-même à ces dieux terribles et non pas implacables,
et le prêtre s'attribua pour son compte une offrande dont les dieux qu'il
représentait n'auraient pu profiter. Les hommes ignorants et crédules
apportaient sur les autels tout ce qu'ils avaient de plus précieux: le lait de
leurs génisses, le sang et la chair de leurs taureaux, les fruits et les
moissons de leurs champs, le produit de leur chasse et de leur pêche, les
ouvrages de leurs mains; les femmes ne tardèrent pas à s'offrir elles-mêmes en
sacrifice au dieu, c'est-à-dire à son idole ou à son prêtre; prêtre ou idole,
c'était l'un ou l'autre qui recevait l'offrande, tantôt la virginité de la
fille nubile, tantôt la pudeur de la femme mariée.
Les religions païennes, nées
du hasard et du caprice, se formulèrent en dogmes et en principes, se
façonnèrent selon les mœurs et s'assimilèrent aux gouvernements des États
politiques: les philosophes et les prêtres avaient préparé et accompli
d'intelligence cette œuvre de fraude ingénieuse; mais ils se gardèrent bien de
porter atteinte aux vieux usages de la Prostitution sacrée: ils ne firent que
la réglementer et en diriger l'exercice, qu'ils entourèrent de cérémonies
bizarres et secrètes. La Prostitution devint dès lors l'essence de certains
cultes de dieux et de déesses qui l'ordonnaient, la toléraient ou l'encourageaient.
De là, les mystères de Lampsaque, de Babylone, de Paphos, de Memphis; de là, le
trafic infâme qui se faisait à la porte des temples; de là, ces idoles
monstrueuses auxquelles se prostituaient les vierges de l'Inde; de là, l'empire
obscène que les prêtres s'arrogeaient sous les auspices de leurs impures
divinités.
HISTOIRE-4
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