vendredi 5 février 2016

FILLES À VENDRE ou à prendre


(Publié 06/02/2016)

ACTUALITÉS


La ministre déléguée à la Protection de la jeunesse, Lucie Charlebois, affirme qu'une organisation criminelle s'est infiltrée au Centre jeunesse de Laval, d'où trois jeunes ont fugué cette semaine. Une information remise en doute par la police.

Le gouvernement libéral est préoccupé par le recrutement de jeunes filles par les gangs de rue, mais refuse de blâmer le Centre jeunesse de Laval. La ministre Charlebois estime plutôt qu'il faut s'attaquer aux réseaux sociaux qui permettent d'entrer en contact avec ces jeunes filles.

HISTOIRE-1

MARS 2006 Centre jeunesse de Québec Institut universitaire 2915, avenue du Bourg–Royal BEAUPORT (Québec) G1C 3S2 Téléphone : (418)

… la prostitution constitue, comme tout autre emploi, une source de revenu. Les jeunes peuvent aussi être attirés par le plaisir procuré directement ou indirectement par la prostitution. Par exemple, ils peuvent faire la fête, mener une vie de luxe ou faire usage de drogues et d’alcool. Les jeunes éprouvent alors un certain plaisir à vivre dangereusement et à rechercher des sensations fortes. La prostitution peut également permettre aux jeunes qui s’y adonnent de se réaliser en comblant différents besoins tels que l’affection, la sexualité, l’acceptation, la relation, la maturité, l’exploration et l’affranchissement. 

En outre, elle peut être réactionnelle à une situation ou à un événement traumatique passé ; par peur ou dégoût de la sexualité, le jeune a de nombreuses relations sexuelles et acquiert ainsi l’impression d’une meilleure maîtrise de sa sexualité. Le jeune peut aussi se prostituer afin de défier les normes socioculturelles qu’il rejette. La domination, soit le besoin de dominer autrui pour obtenir son obéissance ou sa soumission, de susciter l’admiration et d’être en compétition avec d’autres, de faire du mal à autrui et de culpabiliser l’autre, peut constituer une autre motivation du jeune. Finalement, la soumission consiste essentiellement en la crainte de perdre l’affection et l’estime du souteneur ou du milieu, ou en l’autodestruction, c’est-à-dire le besoin du jeune de se détruire par manque d’estime de soi ou pour maintenir l’image négative qu’il a de lui-même.

HISTOIRE-2

JAPON 1937
Au début de 1932, les troupes nippones ont établi à Shanghai le premier bordel de réconfort. Le système a été institutionnalisé en 1937-1938 lorsque le Japon a entrepris la conquête de la Chine.... 

Les femmes prostituées pour le bénéfice de la troupe étaient considérées comme inférieures d’un point de vue racial, ce qui légitimait leur esclavage sexuel. Les Japonaises de « réconfort » étaient réservées aux officiers tandis que les femmes des autres nationalités étaient prostituées au profit des militaires du rang et étaient traitées plus brutalement que les Japonaises. Les vierges étaient  particulièrement prisées et recherchées, sauf pour les Nippones de « réconfort » qui, lors de leur recrutement, étaient déjà des « professionnelles » du secteur de « divertissement » pour hommes au Japon même. Elles étaient plus âgées en moyenne que les Coréennes. Presque toutes les Coréennes étaient vierges, célibataires et jeunes, âgées de 11 ans au début de la vingtaine...

Selon les témoignages des survivantes, trois méthodes de recrutement ont été établies : le racolage de « volontaires » qui étaient déjà prostituées ; la duperie sous forme d’offres fallacieuses d’emplois bien rémunérés de serveuses, de cuisinières ou de lingères pour l’armée et, enfin, la coercition et les razzias.

HISTOIRE-3

Dans l'Antiquité "impure"

Pierre Dufour, Histoire de la prostitution chez tous les peuples du monde. PARIS 1851

La Prostitution sacrée était presque contemporaine de cette première Prostitution (mythologique) , qui fut en quelque sorte un des mystères du culte de l'hospitalité. Aussitôt que les religions naquirent de la crainte qu'imprimait au cœur de l'homme l'aspect des grandes commotions de la nature; aussitôt que le volcan, la tempête, la foudre, le tremblement de terre et la mer en fureur eurent fait inventer les dieux, la Prostitution s'offrit d'elle-même à ces dieux terribles et non pas implacables, et le prêtre s'attribua pour son compte une offrande dont les dieux qu'il représentait n'auraient pu profiter. Les hommes ignorants et crédules apportaient sur les autels tout ce qu'ils avaient de plus précieux: le lait de leurs génisses, le sang et la chair de leurs taureaux, les fruits et les moissons de leurs champs, le produit de leur chasse et de leur pêche, les ouvrages de leurs mains; les femmes ne tardèrent pas à s'offrir elles-mêmes en sacrifice au dieu, c'est-à-dire à son idole ou à son prêtre; prêtre ou idole, c'était l'un ou l'autre qui recevait l'offrande, tantôt la virginité de la fille nubile, tantôt la pudeur de la femme mariée. 

Les religions païennes, nées du hasard et du caprice, se formulèrent en dogmes et en principes, se façonnèrent selon les mœurs et s'assimilèrent aux gouvernements des États politiques: les philosophes et les prêtres avaient préparé et accompli d'intelligence cette œuvre de fraude ingénieuse; mais ils se gardèrent bien de porter atteinte aux vieux usages de la Prostitution sacrée: ils ne firent que la réglementer et en diriger l'exercice, qu'ils entourèrent de cérémonies bizarres et secrètes. La Prostitution devint dès lors l'essence de certains cultes de dieux et de déesses qui l'ordonnaient, la toléraient ou l'encourageaient. De là, les mystères de Lampsaque, de Babylone, de Paphos, de Memphis; de là, le trafic infâme qui se faisait à la porte des temples; de là, ces idoles monstrueuses auxquelles se prostituaient les vierges de l'Inde; de là, l'empire obscène que les prêtres s'arrogeaient sous les auspices de leurs impures divinités.

HISTOIRE-4

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