(Édition 25.05.19)
ACTUALITÉ
Genève | L’Organisation mondiale de la santé a dévoilé
jeudi un plan pour réduire de façon importante les décès causés par les
morsures de serpents, en réclamant notamment une hausse de la production
d’anti-venins.
Chaque année, près de trois millions de personnes sont
mordues par des serpents venimeux qui font entre 81 000 et 138 000 morts.
Quelque 400 000 survivants conservent en outre des
handicaps graves, selon l’OMS.
Dans un rapport, l’agence spécialisée de l’ONU encourage
la communauté internationale à s’attaquer à ce fléau, qu’elle a classé il y a
deux ans comme «maladie tropicale négligée».
Elle se fixe pour objectif de réduire de moitié le nombre
de décès et de handicaps causés par les serpents d’ici 2030.
HISTOIRE
1 : en avion
https://www.air-journal.fr/2012-12-06-serpent-a-bord-lavion-degyptair-se-pose-en-urgence-562339.html
Un avion d’Egyptair s’est posé d’urgence lundi dernier
après la découverte d’un serpent à bord qui s’était échappé du bagage à main
d’un passager.
L’A320-200 d’Egyptair entre Le Caire et Kuwait City avait
un passager clandestin, et pas des moins dangereux, puisqu’il s’agissait d’un
cobra, selon les quotidiens locaux, un animal dont la morsure peut être
mortelle. D’ailleurs, c’est en s’échappant du sac à main où l’un des passagers,
un Egyptien de 48 ans, l’avait dissimulé au milieu de vêtements, qu’il a
commencé à épouvanter les 91 passagers. Il mord au passage son propriétaire, obligeant
le pilote à se dérouter pour un atterrissage d’urgence à Hurgada (Egypte).
Selon des quotidiens égyptiens, l’homme aurait refusé de
se faire soigner à l’hôpital, la blessure se révélant heureusement pour lui,
superficielle –mais était-ce bien un cobra, comme le disent les médias locaux
alors ? L’avion est ensuite reparti pour une arrivée au Koweit avec plus de quatre heures de retard.
En octobre dernier, des employés de l’aéroport de Glasgow
ont retrouvé un serpent non venimeux de 45 centimètres sous les sièges d’un
avion qui revenait de Cancun au Mexique. Et en avril dernier, un pilote d’un
avion de fret australien a eu la peur de sa vie en découvrant un serpent dans
le cockpit, l’obligeant à se poser d’urgence. « Alors que l’avion était en train
de se poser, je pouvais sentir le serpent contre ma jambe. J’avais peur »,
expliquera-t-il une fois à terre.
HISTOIRE
2 : Cléopâtre
Connue pour sa beauté et 2.040 ans après sa mort (selon
les calendriers officiels), la reine Cléopâtre fascine toujours. Un historien
rattaché à l’université de Trèves (Allemagne), Christoph Schaefer, a enquêté
sur place, consultant d’anciens textes médicaux et interrogeant des experts en
serpents : selon lui, une femme aussi attachée à son aspect physique, même
au-delà de la mort, n’a sans doute pas pu opter pour une morsure de serpent,
comme le veut la légende.
La morsure du cobra d’Égypte (Naja haje) entraîne une
mort lente, douloureuse et risque d’altérer tissus et traits du visage. Or le
mélange d’opium, de ciguë et d’aconitum (plante contenant des alcaloïdes
toxiques) était un poison radical très en vogue à l’époque, et paraît une
solution bien plus vraisemblable.
C’est en tout cas la théorie qu’a exposée lors de
plusieurs émissions de TV le chercheur, auteur d’un best-seller sur Cléopâtre.
Une théorie qui ne bouleverse pas les données généralement admises par les
historiens concernant la belle souveraine, Cléopâtre VII Théa Philopator de son
vrai nom, qui se serait suicidée en 30 avant JC après la défaite et la mort de
son amant Marc Antoine.
HISTOIRE
3 : chez les Hittites
Les Hittites divisent l’univers en trois strates, le
monde supérieur, le monde terrestre et le monde souterrain, faisant
correspondre chacune de ces parties à un animal différent : l’Aigle à la partie
supérieure de l’univers, l’Abeille à la terre, le Serpent au monde souterrain.
L’univers est symbolisé par un arbre magique dont le serpent encercle les
racines. La mythologie relate la lutte cosmique du Serpent Illuyanka et du dieu
de l’Orage qui reflète le monde céleste. Doté d’une force exceptionnelle, le
serpent parvient, dans un premier temps, à vaincre le dieu de l’Orage qui ne
prendra sa revanche que grâce à l’intermédiaire de sa fille Inara, la déesse du
monde sauvage ou du fils naturel qu’il a eu avec une mortelle. Le texte date de
l’époque vieux-hittite (XVIe s. av. J.-C.). Un relief de Malatya, du Xe s., a
conservé le souvenir de ce combat cosmique. Sur cet orthostate, on voit le dieu
de l’Orage qui abat avec sa lance un serpent géant.
HISTOIRE
4 : dans la Bible
Il est évident que l'auteur a choisi le serpent à cause
de sa valeur symbolique. Contrairement aux autres animaux, le serpent n'a pas
de pattes, il apparaît à l'improviste; c'est un animal mystérieux qui, dans les
religions anciennes, a de nombreux liens avec la sagesse et la sexualité. Chez
plusieurs cultures, le serpent est associé au mystère de la vie et de la mort.
On est donc dans la même ligne interprétative que les deux arbres dans le
jardin de Gn 2, un qui donne la vie, l'autre qui donne la mort. Le serpent
change régulièrement de peau, ce qui suggère un renouveau constant ou un
rajeunissement. La plupart des gens ont peur de cet animal, aussi parce qu'il
est venimeux. Les voisins d'Israël
adoraient le serpent pour obtenir fertilité et fécondité, et il y a des traces
de ce culte en Israël (cf. Nb 21,4-9; 2 R 18,1-5; Sg 16,5-14). Cette double
signification est aussi présente dans le récit de l'Éden : le serpent promet la
connaissance (3,5) et la vie (3,4), mais malheureusement il ne donnera qu'une
pauvre connaissance (3,7) et la mort (3,22). L'identification du serpent avec
le démon ou Satan n'est pas dans le sens de l'auteur et a été développé
tardivement dans la tradition biblique (cf. Sg 2,24; Ap 12,9; 20,2).
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