samedi 4 février 2017

MANQUE DE (belle) PEAU ?

(Publié 04.02.2017)

ACTUALITÉ 

(La Presse+ 03.02.2017)

La nouvelle tendance du moment ?Les exfoliants à base de café ! C’est la société australienne Frank qui a créé le buzz ; son fil Instagram, qui regorge de photos de femmes couvertes de café moulu, compte 690 000 abonnés. Simples comme tout, ces mélanges contiennent du café moulu combiné avec une ou des huiles (amande, pépin de raisin, olive), de la vitamine Eet du sel de mer, notamment. Une concoction qui permet d’exfolier les peaux mortes tout en laissant la peau douce.

HISTOIRE-1


LES ÉGYPTIENS de l'antiquité utilisaient de nombreux produits cosmétiques, pour des raisons esthétiques tout comme pour entretenir leurs corps face au climat chaud et sec de l'Égypte. En effet, par exemple le khôl protège et soigne les conjonctivites. Les huiles parfumées servaient, à réhydrater la peau et à lui redonner sa souplesse... L'utilisation de produits de maquillages n'était pas du tout considérée comme quelque chose de mal, car son origine aurait été divine, et donc positive. En effet, Horus aurait perdu un œil lors de son combat contre Seth, et se maquilla par la suite pour cacher son imperfection physique. Moralement et socialement acceptés, les soins cosmétiques sont d'une grande diversité, allant de la gomme parfumée, aux collyres, en passant aux rouges à lèvres, les khôls (poudre minérale composée principalement d'un mélange de galène, de soufre et de gras animal, utilisée pour maquiller les yeux.) ou encore les huiles. Toutefois, les Égyptiens ne maîtrisaient pas la distillation, et ne fabriquaient donc pas de parfums, même s'ils cultivaient des fleurs, pour en tirer des produits parfumés, notamment des pâtes et gommes parfumées.

HISTOIRE-2


1664 : Louis Guyon, en 1664, conseille que "pour entretenir la beauté de la face, il faut deux fois la semaine oindre la face d'huile de myrrhe, ou se laver la face quand on va se coucher d'eau de fleurs de Tillot". 
Et plus loin : "Ceux qui ont un beau teint n'ont besoin d'aucun remède. Mais ils le doivent seulement conserver un bon régime et se contregarder des choses externes qui y peuvent nuire, comme la chaleur d'un grand feu, la trop grande chaleur du soleil, un grand froid, la fumée, poussière, tristesses, fâcheries, pas trop jeûner, veiller, dormir ou se colérer : car par ces choses, et autres occasions, le beau teint tournera en une grande laideur."


HISTOIRE-3


1859 Robert Augustus Chesebrough, jeune chimiste britannique de 22 ans, se rend à Titusville, un village en Pennsylvanie où on a récemment découvert du pétrole. M. Chesebrough, qui fabriquait alors du kérosène à partir de l'huile de cachalot, était impatient de découvrir quels autres produits pouvaient être fabriqués à partir du pétrole. Peu de temps après son arrivée à Titusville, un sous-produit naturel provenant du forage pétrolier et qui semblait avoir des propriétés curatives remarquables pour la peau l'a grandement intéressé. En observant les pétroliers, M. Chesebrough a remarqué qu'ils étalaient sur leur peau le résidu de forage pétrolier pour favoriser la guérison de leurs coupures et brûlures. Sous le coup de l'inspiration, M. Chesebrough a commencé sa quête pour aider à guérir la peau sèche des Nord-Américains.

HISTOIRE-4

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