(Publié 25.06.2016)
ACTUALITÉ
Depuis le durcissement sur le projet
de loi du travail... quelque 120 permanences de députés ou sièges de
fédérations PS, selon les recensements du parti, ont été dégradés, vandalisés
ou sont la cible d’opposants à la loi travail. Rien que ce week-end, la permanence
du député PS de Côte-d’Or ... a été
vandalisée pour la troisième fois, la fédération PS de Paris a vu ses vitres
brisées et les locaux de la permanence du Gard ont été ciblés.
HISTOIRE-1
1955 Émeute du Forum
Le 17 mars 1955, un match est
programmé au Forum contre Detroit. L'unique sujet de conversation est le sort
de Maurice Richard (vedette locale suspendue suite à un accrochage sur la
glace), et, plus que le sort du match, chacun attend de savoir si Campbell
(président de la Ligue qui a suspendu Richard) osera se montrer, ce qui serait
perçu comme une extrême provocation. Effectivement, il fait son entrée. Avec
son air pincé et snobinard, avec des jumelles d'opéra pour observer le jeu, il
paraît hautain et méprisant. Detroit mène 2-0 mais le public se désintéresse de
la rencontre....
Le Forum tourne désormais autour de
Campbell, impassible devant les "Va-t-en Campbell" et autres
invectives à son égard. Une nuée de projectiles s'abat bientôt sur lui : fruits
pourris, œufs, bouteilles vides... Dans l'attirail d'objets emmenés par la
foule, il en est un qui met fin au bombardement, alors qu'un spectateur vient
de gifler Campbell. Il s'agit d'une bombe lacrymogène, qu'un groupe de jeunes
avait obtenu... d'un ami policier !
Dans cette enceinte confinée, la
bombe lacrymogène provoque un vent de panique. Les seize mille spectateurs du
Forum doivent être évacués. Ceux qui sortent retrouvent... dix mille autres
personnes qui s'étaient massées devant le bâtiment pour manifester leur soutien
à Maurice Richard. Entre la panique et
l'excitation, l'atmosphère s'embrase, et un esprit d'émeute s'empare de la
foule....
Au milieu de la foule immense qui
parcourt la rue Sainte-Catherine, comprenant plus de dix mille personnes avec
femmes et enfants, se cachent quelques centaines de vandales, dont beaucoup se
laissent entraîner par le mouvement. Des voitures sont cabossées, des vitres
sont brisées avec des pierres, des vitrines sont pillées. Dans la confusion,
dans la griserie de l'évènement, la cause de tout cela a été depuis longtemps
oubliée.
HISTOIRE-2
1917 le gouvernement canadien vote la
conscription
Si le feu couve dans les campagnes,
les centres urbains de la province s’enflamment. La rue parle… depuis trois
mois déjà ! À peine rendu public, le projet gouvernemental a provoqué des
manifestations dans la plupart des grandes villes, notamment à Québec, Montréal
et Hull. Dans la Vieille capitale, une assemblée tenue le 21 mai à
Saint-Sauveur, rassemble 10 000 personnes. Un jeune orateur, futur député
libéral, Oscar Drouin déclare sous les applaudissements qu’il combattra la
conscription jusqu’à la mort.
À Montréal, deux jours plus tard, au cours d’une
manifestation monstre, les vitres du journal La Patrie, favorable à l’effort de
guerre, volent en éclat. Le lendemain, c’est au tour de La Presse d’essuyer la
même vindicte populaire. La foule se rassemble au Champ de Mars et au Parc
Lafontaine pour y exprimer son mécontentement
HISTOIRE-3
1849 l'incendie du parlement
Le conflit commence quand le
gouvernement responsable du Canada-Uni, cabinet Lafontaine-Baldwin, présente un
projet de loi sur l’indemnisation des personnes qui ont subi des pertes pendant
la rébellion de 1837-1838 au Bas-Canada (en anglais : The Lower Canada
Rebellion Looses Act).
Cette loi vise le dédommagement des
habitants du Bas-Canada, qui avaient été, lors « des troubles de 1837-1838 »,
victimes de représailles de la part des soldats britanniques et des milices
anglophones.
En dépit des avertissements des
anglophones en colère contre ce qu’ils croyaient être la French , lord Elgin,
gouverneur général du Canada-Uni, appose quand même la sanction royale, le 25
avril 1949 et la Loi sur l’indemnisation entre en vigueur... Lorsque lord Elgin
se retire après le discours du Trône, les groupes orangistes (anglophones
radicaux) lancent sur son carrosse des oeufs, des pierres et autres
projectiles...La foule se dirige ensuite vers l’Hôtel du Parlement, situé au
cœur du Vieux-Montréal, place D’Youville. À l’aide de torches, on met le feu à
l’édifice du parlement aux cris de « À bas le Parlement français (French
Parliament) ».
L’édifice fut rapidement brûlé et
détruit avec le dépôt d’archives publiques du Canada et avec la bibliothèque parlementaire,
constituée de 25 000 volumes en anglais et en français, l’une des meilleures
bibliothèques parlementaires du monde à l’époque. Ensuite, les orangistes se
promenèrent avec des têtes de cochons au bout de leurs baïonnettes et une mitre
d’évêque dessus en scandant «cochons de catholiques». L’armée britannique,
sympathique aux tories, n’a rien fait pour empêcher l’émeute même si elle avait
été prévenue la veille sur les événements à venir et conseillé de fermer les
yeux.Le 26 avril 1849, au lendemain de la mise à feu du parlement, la foule se
rassembla devant la maison du premier ministre Louis-Hippolyte Lafontaine et y
mit le feu. Cette fois-ci, la situation fut sauvée grâce à l’intervention de
l’armée.
HISTOIRE-4
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