vendredi 13 mai 2016

CALIFE À LA PLACE DU CALIFE



(Publié 30.04.2016)

ACTUALITÉ

Hollande et Macron



Mais peu à peu la situation va forcément se tendre. François Hollande a entamé une campagne sur le thème, la France va mieux et veut se présenter comme l’homme qui protège le modèle social français. Emmanuel Macron, lui est persuadé que ce modèle est à bout de souffle, qu’il plombe la France, et qu’il faut le remettre en cause. Il ne pourra pas éternellement se contenter de faire campagne en exhibant des photos donnant le biberon (à la petite fille de sa femme). Ou en servant une langue de bois lénifiante. A un moment, il devra aborder le fond et dresser la liste précise de ses convictions. Et de ses désaccords.

Et à  ce jeu de "je te tiens par la barbichette", personne ne sait qui rira le premier.

HISTOIRE-1

Martin, Chrétien et Trudeau



On a souvent dit et écrit que le désir de Paul Martin de gagner le leadership libéral (même avant que Jean Chrétien ne quitte son poste de premier ministre) est au moins partiellement attribuable à une vieille blessure de famille. Le jeune Paul Martin aurait été profondément marqué par la défaite de son père lors de la course à la direction du Parti libéral en 1968.
Alors que Paul Martin père, un politicien d'expérience proche de Lester B. Pearson, pouvait convoiter le leadership des troupes libérales, un jeune homme surgit et emporte la mise. Ce jeune homme, c'est Pierre Elliott Trudeau. La défaite est amère pour le fils tout autant que pour le père. C'est en tout cas ce que racontent les chroniqueurs.

HISTOIRE-2

Louis XIII et Richelieu



Les vieux mots tombés dans l'oubli possèdent des vertus vivifiantes. Celles notamment de révéler des pans de réalité que leur absence relègue dans l'ombre. Ainsi en est-il de ce terme dialectal ancien, la «malentente», que Simone Bertière a exhumé, à la place de la plus évidente «mésentente», pour définir les relations difficiles entre Louis XIII et Richelieu.

La malentente, qui a peu de rapports avec le «malentendu» ou les «malentendants», suggère plutôt un conflit couvert, une rancœur mijotée, une fêlure sournoise. On pourrait parler de la malentente de certains vieux couples brinquebalants. Tel est l'angle choisi par l'auteur pour éclairer les relations entre le souverain qui régnait et son ministre qui gouvernait. L'historienne n'ignore pas, en effet, que tout a été déjà dit et redit sur leur œuvre politique et administrative. Ainsi aborde-t-elle avec finesse le terrain psychologique, avec toutes les précautions nécessaires ...

HISTOIRE-3

Hatchepsout et Thoutmosis

Nombre d'historiens ont donné de la reine l'image d'une usurpatrice dévorée d'ambition ayant volé un pouvoir qui ne lui revenait pas. La réalité semble différente. Hatchepsout détenait déjà le pouvoir avant son couronnement et son accession au trône ne semble pas avoir suscité une forte opposition. De plus, elle s'inscrit dans les années de règne de Thoutmosis III sans décréter un "an 1" qui lui est propre et associe Thoutmosis III à plusieurs actes officiels : inauguration de sanctuaires, exploitations de carrières...

Il est vrai que le fait d'être une femme allait à l'encontre de la tradition. La reine doit se masculiniser, du moins dans les représentations : la robe est remplacée par le pagne, elle porte la barbe postiche et n'a pas de seins. Par contre, dans les textes, c'est presque toujours au féminin qu'il est question d'Hatchepsout.

Pour légitimer son statut de pharaon, la reine se crée une origine divine à travers un récit à la fois mythologique et politique qu'elle fait représenter sur les murs de son temple funéraire de Deir el-Bahari. Amon, qui a pris les traits de Thoutmosis Ier, rend visite à Ahmès et lui donne une fille, Hatchepsout. Avec l'aide des autres dieux, il veillera à son éducation. Proclamée roi par les dieux, elle le sera également par les hommes lorsque son père humain l'introduit à la Cour et la fait acclamer.

HISTOIRE-4

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