(Publié 23/01/2016)
ACTUALITÉS
Environ une cinquantaine de personnes ont
enlevé simultanément leur pantalon et affiché les couleurs de leurs
sous-vêtements, dans le cadre du désormais traditionnel «No Pants Montreal
Metro Ride», aujourd'hui, dans le métro de Montréal
HISTOIRE 1
Par opposition aux sous-vêtements pour femmes
qui sont sérieusement devenus reconnu pendant le Moyen Âge, les hommes ont
identifié le besoin d'intimité en bas de la ceinture beaucoup plus tôt. Les
premières civilisations méditerranéennes, (Sumérien, Égyptien, Grec, Romain)
portaient des robes longues ou des pagnes, mais il n'était pas rare de porter
les deux puisqu’il y avait des avantages en limitant le mouvement de l'organe
sexuel masculin ou de n'importe quel réflexe fâcheux provoqué par des stimuli
environnants. Étonnamment, de nombreuses œuvres d’art représentent des
batailles jusqu’à 100 av. J.C. montrant des hommes se battant vêtus seulement
d’un bouclier et d’une épée.
Ce choix était sans aucun doute le résultat
d’une faible ergonomie dans la conception du vêtement et/ou la perception qu'un
tel vêtement confinait ou imposait une certaine contrainte sur la créativité.
Les hommes libres grecs ne portaient pas de sous-vêtements tandis que les
esclaves, eux, portaient des pagnes. Le développement de tenus de combat à
bientôt mis un terme à l’exposition d’organes non reliés au combat.
HISTOIRE 2
Nues sous leurs jupons, donc, furent les
femmes pendant une très longue période de l’Histoire : du Moyen Âge jusqu’au
XIXème siècle. Leur seuls sous-vêtements étaient une espèce de chemise de soie
ou de toile (cela dépendait de la richesse de la porteuse) et parfois un jupon supplémentaire
par-dessus (plus les 45 jupons habituels, la base)…
Et cette absence de culotte à l’époque
existait pour plusieurs raisons : tout d’abord, parce que la bienséance avait
dit que c’était comme ça et puis c’est tout. Ensuite, on trouvait que cela
était plus hygiénique (je vous laisse imaginer l’état des jupons pendant la
période de règles…).
HISTOIRE 3
Le sans-culotte est d'abord reconnaissable à
sa tenue : il porte un pantalon long, généralement en bure rayée, ce qui le
différencie de l'aristocrate exécré arborant culotte courte et bas de soie. Il
est chaussé de sabots, parfois remplis de paille. Coiffé du bonnet phrygien
rouge (rappelant l'affranchissement des esclaves) avec cocarde tricolore, il tient
en main, dans les occasions importantes, la fameuse pique, emblème du militant.
Après 1792, on le voit, à l'imitation des
volontaires marseillais, endosser la carmagnole, veste courte à gros boutons.
Les carmagnoles loqueteuses deviendront une marque de patriotisme
révolutionnaire. Les sans-culottes répandent les usages démocratiques : ils se
tutoient et s'appellent "citoyens". …Pour eux, la délation est un
devoir, la Terreur un moyen légitime de défense, et ils vénèrent la sainte guillotine.
HISTOIRE-4
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